Le secrétaire d’Etat auprès du Minsanté a lancé la campagne de chirurgie gratuite mardi à Laquintinie.
Du 16 au 21 prochains près de 500 victimes de maladies cécitantes sont attendues à l’hôpital Laquintinie pour des soins ou encore des opérations de l’œil malade. Gratuitement. Ceci, dans le cadre de la campagne de chirurgie de la cataracte, organisée par la Banque islamique de Développement et l’Agence internationale de développement d’Azerbaïdjan (Aïda), en partenariat avec le Minsanté et l’Ong Nadi Al Bassar. Le secrétaire d’Etat auprès du Minsanté chargé de la lutte contre les épidémies et pandémies, Alim Hayatou, a lancé l’opération l’opération. Pour lui, cela va permettre aux malades de retrouver la vue et de repartir avec le sourire. La cataracte a non seulement des répercussions socio-économiques, mais elle interfère également avec les activités au quotidien des malades.
C’est la neuvième fois que l’Ong tunisienne Nadi Al Bassar secourt les malades atteints de cataracte au Cameroun. Ce geste est possible depuis plusieurs années grâce au financement de la Banque islamique de Développement. Cette année, des médecins issus de l’Azerbaïdjan vont participer aux opérations, aux côtés de leurs homologues tunisiens. Pour Ashraf Shikhaliyev, de l’Agence internationale de Développement de l’Azerbaïdjan, il s’agit d’un signe des bonnes relations entre le Cameroun et l’Azerbaïdjan. « Ce n’est qu’un début, nous sommes là pour longtemps », confie-t-il.
La cataracte est une pathologie qui touche les yeux et surtout les sujets âgés. On estime qu’une personne sur cinq à partir de 65 ans peut être atteinte, une sur trois à partir de 75 ans et deux sur trois au-delà. Elle se manifeste par une baisse de la vue, du brouillard dans les yeux et des éblouissements à la lumière. Toutefois, ces anomalies de la vue peuvent être corrigées par une intervention chirurgicale qui ne nécessite pas une hospitalisation et qui connaît une évolution positive au fil des années. Il est demandé à tous les malades du Littoral de passer se faire enregistrer à l’hôpital Laquintinie afin d’y subir un traitement. Gratuit.
