Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Richard Bona :« Donner ce que j’ai de mieux : ma musique »

Le bassiste camerounais s'est confié à Cameroon Tribune.

Après l’égalité des droits homme-femme en 2012, vous revenez pour la lutte contre le cancer…

D’abord, c’est toujours un plaisir de revenir chez moi. De plus, c’est un honneur pour moi de venir soutenir toutes ces causes. Selon une sagesse bouddhiste, c’est en donnant qu’on reçoit beaucoup et je pense que je reçois énormément. Alors, je viens donner ce que je fais de mieux, ma musique. Je ne me sens pas libre quand je vois les autres souffrir, même à New York où je vis. C’est dans ma nature. Et ce séjour sera aussi l’occasion pour moi de passer les fêtes avec les orphelins, comme je l’ai fait l’année dernière.

 Vous revenez de plus en plus au Cameroun…

Une année c’est 365 jours et si je viens juste une fois, je trouve que ce n’est pas assez. En 2013, je suis allé au Japon deux fois par exemple. Donc, j’aimerais revenir deux ou trois fois au Cameroun. Ce pays est grand. J’aimerais ne pas seulement m’arrêter à Douala et Yaoundé, aller aussi à Bamenda, Dschang… Je vous promets que bientôt, je vais faire une tournée camerounaise complète.

 Ça va être l’occasion de découvrir votre 7e album, « Bonafied »…

Cet album part d’un constat : tout est très synthétisé aujourd’hui. Aux Etats-Unis, huit stars sur dix ne chantent pas en live, mais en playback. J’ai un grand studio avec plein d’instruments. Je me suis dit que j’allais sortir de cette ambiance-là. J’allais m’inscrire en faux contre ce système. D’où « Bonafied ». Moi, je suis né à l’Est du Cameroun, je jouais du balafon. « Bonafied », c’est un jeu de mots qui pour moi renvoie à "authentifié". Et c’est donc un album très épuré, qui n’a pas beaucoup d’orchestrations. Deux ou trois instruments et la voix. C’est un album très acoustique qui me rappelle mon grand-père qui m’a appris à jouer cette musique sans artifices, et je le lui ai dédié.

On va aussi découvrir un nouvel orchestre, Mandekan Cubano…

Le Mandekan, ça représente la fusion. C’est le grand empire africain. Nous sommes tous Mandekan. Les musiciens cubains qui sont avec moi, c’est la première fois qu’ils viennent en Afrique et c’est très important pour eux. Leur musique a gardé la base de la musique africaine. De plus, l’industrie musicale a beaucoup changé. Je me produis avec plusieurs formations. J’ai une formation complètement bebop, une autre latine, j’ai un orchestre indien aussi. Je suis un étudiant de la musique et ce, jusqu’à ma mort. J’ai fait 99 concerts cette année et si vous les regardez, vous vous rendrez compte que c’est avec des formations musicales différentes.



Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière