Des experts du Minsanté et de l’Unicef en conclave à Douala depuis mercredi.

Un enfant de moins de 5 ans sur trois souffre de retard de croissance. Selon le ministère de la Santé publique, « au Cameroun la malnutrition est responsable de près de 38% des décès d’enfants de moins de 5 ans. En 2013, près de 58 000 enfants de moins de 5 ans sont touchés par la malnutrition aiguë sévère dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord ».

La sous-nutrition chez les enfants peut se manifester de plusieurs façons, et est le plus souvent évaluée par la mesure de la taille et le poids. « Un enfant peut être trop petit pour son âge (retard de croissance) ou avoir un poids trop faible pour sa taille (émaciation), ou avoir un poids trop faible pour son âge (insuffisance pondérale) », explique un expert du Fonds des Nations unies pour l’enfance. Dépistée à temps, la malnutrition aiguë sévère peut-être prise en charge avec différents types d’aliments thérapeutiques selon le protocole national.

Il faut 16 000 F par enfant et an pour changer la donne. Il faut trouver les pistes de financement de ces besoins et les moyens d’évaluation. D’où le séminaire-atelier de Douala, ouvert ce 18 décembre. La cinquantaine de responsables invités jusqu’à ce vendredi 20 décembre vont élaborer et planifier une stratégie multisectorielle de réduction de la malnutrition chronique dans le pays.