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Dossier de la Rédaction

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Richard Bona sur un air Cubano

Le bassiste et son orchestre ont donné deux spectacles à Yaoundé et Douala ce week-end.

En cette période de cadeaux, James E., fonctionnaire des impôts a choisi de se faire plaisir en attendant le Père Noël. Son présent, un ticket pour le concert de Richard Bona à Douala. « 20.000 F, c’est pas évident. Mais je connais l’artiste et je pense que ça vaut le coup. C’est le genre de plaisir que je peux bien m’offrir une fois l’an ! », confie-t-il. Comme lui, les « connaisseurs » de musique sont venus nombreux. La salle de spectacle de Douala Bercy est comble dès 20h, moment annoncé du début du spectacle. L’artiste et son orchestre, le « Mandekan Cubano » entrent finalement en scène à 21h. Certains s’impatientaient déjà. Mais le bassiste a tôt fait de rassurer. « Vous allez être satisfaits », déclare Richard Bona en enfourchant sa guitare, confiant. La suite du spectacle lui donne raison.

Durant 2h d’horloge, le bassiste balade les spectateurs à travers son univers musical. Un univers épuré, dont la voix de l’artiste et l’orchestre sont les principaux ingrédients. Bona revisite quelques-uns de ses tubes, mais surtout, présente dans ce live des chansons de son nouvel album « Bonafield », le septième. « Te Dikalo », « Esukudu », « Sen Sen Sen », « Ekwa Mwato », « Take me there », etc. Les applaudissements fusent. Le public, réceptif, reprend en chœur les chansons. Mention spéciale à « Mulema », ballade lyrique décrite sur le site Internet du chanteur comme étant « la première chanson que Bona ait écrite à la guitare ». Un titre du reste repris dans Bonafield en duo avec la Française Camille, « La fille d’à côté ».

« Bonafied » pour l’artiste, c’est un jeu de mots qui renvoie à « authentifié ». Et c’est ainsi que l’artiste se présente au public : authentique, badin, taquin, de bonne humeur. Dans cette approche artistique plutôt acoustique pour ce nouvel album, l’orchestre monté il y a juste deux ans, le « Mandekan Cubano » a été à la hauteur. D’Osmany Paredes au piano aux frères Quintero (Luisito et Roberto) aux percussions, en passant par Mike Rodrigues à la trompette ou Ozzy Melendez au trombone, chacun a joué sa partition avec justesse. Chacun a eu son heure de gloire auprès du public durant des solos endiablés.

Pour Richard Bona, la musique cubaine a gardé la base de la musique africaine. A Cuba, l’artiste dit entendre et voir « des choses qui lui rappellent son enfance ». Ces Cubains ont enchanté le public de Douala et de Yaoundé, lui ont transmis toute la chaleur musicale de cette île. On se serait cru à La Havane. A travers ce nouvel album, Bona souligne les bienfaits de la musique authentique. Bien loin des playbacks des stars de notre époque. Enfin, on connaissait le Bona bassiste et chanteur, ce soir on a connu un Bona humoriste et magicien. Un Bona qui se prend à imiter Roger Milla et des personnalités célèbres. Un Bona qui commente l’actualité avec humour : élection à la Socam, tenues vestimentaires, etc. Un Bona enfin magicien, qui joue des tours au public avec sa voix et sa guitare. Mais ça, les mélomanes avertis le savaient déjà.



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