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Dossier de la Rédaction

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Communion populaire

Un président et un peuple unis par le sport. Telle est la parabole symbolique qui restera longtemps gravée dans les mémoires après la finale disputée dimanche sous la haute supervision du Chef de l’Etat, Paul Biya. Année après année, la finale de la Coupe du Cameroun de football s’impose comme l’un de ces événements majeurs qui rassemblent autour d’un spectacle grandiose les différentes composantes de la nation. La 54è édition n’aura pas échappé à cette règle non écrite. Supporter ou non, partisan ou neutre, observateur averti ou simple curieux, chacun est, à chaque fois, comme captivé par ce moment à la fois solennel et festif qui permet de faire vibrer à l’unisson l’ensemble de la collectivité nationale.

La présence physique du Chef de l’Etat est certainement pour beaucoup dans cet engouement populaire qui frise un plébiscite tacite. De l’arrivée solennelle jusqu’à la remise des trophées, l’impression générale qui se dégage se résume en un seul mot : communion. Aussi bien entre les spectateurs, le public en général et celui qui incarne les institutions de la République. La communion entre Paul Biya et son peuple s’est manifestée surtout lors des mouvements d’ensemble exécutés par les élèves des différents établissements scolaires de la place. A travers l’exposition des emblèmes nationaux, les chants patriotiques et les gestes de solidarité, on a pu voir le désir du « vivre ensemble » qui anime tous les Camerounais, indépendamment de leur appartenance, ethnique, régionale, linguistique ou religieuse.

Dans un décor bien planté, rien ou presque n’aura manqué à la fête. Sons, couleurs, ambiance bon enfant malgré les rigueurs du protocole, grande affluence, tous les ingrédients étaient au rendez-vous pour faire de l’apothéose de la saison sportive un événement mémorable. Bien longtemps avant l’arrivée de l’illustre hôte du jour, l’enceinte très colorée de la cuvette mythique de Mfandena bruissait déjà de mille sonorités distillées par la musique des armées, les associations de supporters et autres groupes d’animation culturelle. L’ambiance est montée d’un cran lorsque le cortège du président de la République s’est immobilisé sur le tarmac du stade. Les ovations qui s’élevaient de la foule en liesse se sont mêlées à un cocktail acoustique bigarré et adapté aux airs populaires du moment.

En passant en revue les troupes d’un pas alerte, en allant à la rencontre de quelques responsables de fédérations, en multipliant des gestes d’affection en direction du public, le président Biya a visiblement tenu à partager avec ses compatriotes sa vision d’un Cameroun uni, fort et conquérant à travers le sport, entre autres grands chantiers de l’émergence. A s’en tenir au nombre de plaques brandies lors du défilé des différentes fédérations, plus d’une trentaine, on pourrait croire que le dynamisme du mouvement sportif national est sur la bonne voie, malgré quelques ratés. La récente qualification du Cameroun pour la Coupe du monde 2014, la septième de son histoire, a été maintes fois relevée comme une illustration et un premier jalon de l’émergence sportive, en même temps que le fruit de la vision prospective du premier supporter des Lions qui s’est personnellement investi quand il le fallait pour calmer la tempête. Sans minimiser la contribution des acteurs du terrain, tous les messages diffusés hier ont mis en exergue le rôle moteur de « la très haute hiérarchie » dans le rayonnement sportif du Cameroun sur le double plan national, et international.

Au-delà du dénouement final, l’événement sportif d’hier aura beaucoup marqué les esprits par sa dimension emblématique, voire allégorique. La preuve est une fois de plus donnée que le sport bien canalisé, peut être un puissant levier de cohésion sociale au service de tous.

 

 

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