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Dossier de la Rédaction

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Du cannabis saisi à Mboppi

La perquisition dans un domicile au quartier Civil à Douala a permis de mettre la main sur du chanvre.

Deux dealers de cannabis et un fumeur ont été arrêtés lundi dernier par les éléments de la gendarmerie de Mboppi. Présentés au procureur de la République après enquête, ils ont été placés sont sous mandat de dépôt, à la prison centrale de New Bell. Au Quartier civil, situé entre Mboppi et le camp Yabassi, les populations ne supportaient plus la forte odeur distillée par les fumeurs de chanvre. De sources concordantes, ces derniers avaient pris possession d’un domicile qu’ils ont baptisé « Ecole ». Tous les soirs, à partir de 18h, vendeurs et fumeurs se retrouvaient pour la consommation.

D’après les informations recueillies auprès du commandant de brigade de Mboppi, Pascal Abondo Eyenga, les consommateurs venaient de partout. Les dealers cachaient « l’herbe » dans de petites boîtes de beurre ou de chocolat, qu’ils enfouissaient dans les espaces vides des parpaings. La machine était déjà bien huilée.

C’est donc un riverain qui n’en pouvait plus qui met la puce à l’oreille des gendarmes. Munis d’un mandat de perquisition, obtenu du procureur de la République, les gendarmes sont descendus sur les lieux. Bilan, une bonne quantité de chanvre récupérée (empilée dans un carton conçu au départ pour recevoir des cahiers), deux dealers et un fumeur sous les verrous. Mais des problèmes demeurent.

Dans le même coin, selon la gendarmerie, un autre lieu est réputé pour ses agressions. Il s’agit d’une ruelle qui relie Km5 à l’hôtel Juliette. De jour comme de nuit, les populations sont victimes d’agressions. En outre, entre l’intercession où se trouve Ecobank Mboppi et l’église Uebc, les pickpockets opèrent. Une seconde d’inattention et vous vous faites dérober votre sac, même étant à bord d’un véhicule. De nombreuses victimes ont été enregistrées ici. Au niveau du marché de gros de Mboppi, les bandits utilisent des clés pour ouvrir les voitures.

Le commandant rencontré dans ses services a demandé la collaboration de la population pour mettre un terme au grand banditisme de ce côté-là.



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