Ils ont reçu des cadeaux de la Fédération des associations féminines de l’Océan.
A l’initiative de la Fédération des associations féminines de l’Océan, les tout-petits d’Akom II, localité enclavée, dépourvue d’électricité et coupée du village planétaire de la région du Sud, ont été à l’honneur pour la deuxième année consécutive. Au cours de la cérémonie de l’arbre de Noël organisée le 23 décembre dernier à l’esplanade de l’Hôtel de ville d’Akom II, ils ont reçus de nombreux cadeaux constitués pour la plupart de jouets et de kits de toilette. Cette cérémonie présidée par le sous-préfet d’Akom II Mountapmbeme Pefoura Mamouda a drainé une foule importante d’enfants issus des familles modestes. 400 bénéficiaires en 2012, le nombre est passé à 450 cette année avec en bonne place de jeunes pygmées bagyelis tout joyeux aux côtés de leurs congénères bantous, tous sélectionnés à travers la vingtaine de villages de l’arrondissement. En retour, les principaux bénéficiaires n’ont pas manqué de manifester leur joie et de témoigner leur reconnaissance à leur bienfaitrice. Car, en plus de ces cadeaux, ils ont reçu chacun un repas. «Je suis content de ce cadeau parce qu’il va me permettre de bonnes fêtes», lance la petite Nathalie Alima. «Ce jouet m’apporte beaucoup de joie. C’est pourquoi je dis merci à Mme Minja», ajoute un autre bénéficiaire.
Dans son message de bienvenue, le nouveau maire d’Akom II Elise Mballa a tenu à témoigner toute sa reconnaissance en vers la donatrice. D’après elle, «donner tant de cadeaux en ces moments difficile, c’est avoir un grand cœur.» Pour Marthe Angeline Minja, présidente de la Fédération des associations féminines de l’Océan et par ailleurs directeur général de l’Agence de promotion des investissements (API), «ce geste qui s’inscrit en droite ligne de l’action de la première dame du Cameroun Mme Chantal Biya, consiste à permettre à ces enfants de disposer de cadeaux en cette période et de vivre aussi le rêve du Père Noël.» Quant au sous-préfet d’Akom II, «de pareils jours sont rares dans cet arrondissement. C’est pourquoi l’élite locale doit emboîter le pas à cette initiative.»
