Libéré après sept semaines de captivité, le père Georges Vandenbeusch, religieux français est arrivé dans son pays mercredi en compagnie du ministre Laurent Fabius.
Aéroport international de Yaoundé-Nsimalen mardi 31 décembre 2013. Il est près de 13 h lorsque le Casa 235 des forces aériennes camerounaises foule le tarmac. L’appareil s’immobilise quelques minutes plus tard. Le temps des manœuvres, puis les portes s’ouvrent. Drapé dans une gandoura bleu ciel, le ministre, secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh descend de l’appareil. Il est suivi par le père Georges Vandenbeusch. Les deux personnalités sont accueillies au bas de la passerelle par le préfet de la Mefou-et-Afamba, Mbemi Nyaknga et l’ambassadrice de France au Cameroun, Christine Robichon. Enlevé dans la partie septentrionale dans la nuit du 13 au 14 novembre dernier, le religieux français a recouvré la liberté quelques heures auparavant dans la région de l’Extrême-Nord.
On peut donc comprendre que ses premiers mots, à sa descente d’avion, soient ceux de remerciements à l’endroit de tous ceux qui ont œuvré pour qu’il recouvre rapidement la liberté. Au premier rang de ceux-ci, le président Paul Biya. Comme pour la libération de la famille Moulin-Fournier il y a sept mois, le rôle du chef de l’Etat camerounais est fortement salué. Quelque temps avant le religieux, c’est le président français, François Hollande qui, dans un communiqué annonçant la libération du père Vandenbeusch, a tenu à saluer l’implication personnelle du président Paul Biya. Il sera suivi plus tard dans la soirée par Laurent Fabius. Dépêché au Cameroun pour ramener le Père Vandenbeusch à Paris, le ministre français des Affaires étrangères, qui a retrouvé son compatriote à la résidence de France à Yaoundé, a salué le rôle « utile et efficace » du chef de l’Etat camerounais dans les discussions qui ont conduit à l’heureux dénouement. A travers le président Paul Biya, Laurent Fabius tient à rendre hommage à tout le peuple camerounais qui tenait tant à cette libération, notamment en raison de la personnalité de l’otage qui était détenu au Nigeria.
Après une rencontre avec le président de la République au palais de l’Unité, le ministre français des Affaires étrangères et le Père Georges Vandenbeusch se sont envolés tard mardi soir en direction de la France où ils sont arrivés hier matin.
