Ils ont été remis au conservateur du parc de Lobéké lundi dernier à Yaoundé, afin de leur permettre de combattre plus efficacement le braconnage.
C’est avec un grand sourire qu’Hilaire Ndinga, conservateur du parc de Lobéké a reçu les équipements devant permettre aux écogardes de venir à bout des braconniers. Constitué entre autres des tentes individuelles, des sacs de couchage en forêt, des gourdes, des sacs à dos, des rangers, des menottes, des pistolets à gaz lacrymogène, des gilets de sauvetage, ce matériel moderne d’une valeur de 25 millions de F a été mis à la disposition du ministère des Forêts et de la Faune (Minfof) lundi dernier par le Programme d’appui à la conservation du bassin du Congo (Pacebco).
A cette occasion présidée par Joseph Claude Abena, inspecteur général représentant le ministre, il a été rappelé que ces appuis viennent renforcer les efforts du gouvernement dans la lutte anti-braconnage. « Ces équipements sont entièrement affectés au parc de Lobéké. Ils arrivent à point nommé pour cette zone sensible. C’est pourquoi, il faut une utilisation rationnelle dans la mesure où il vont rendre nos actions plus efficaces sur le terrain », a ajouté l’inspecteur général.
Parce que les aires protégées sont convoitées par les prédateurs humains à l’exemple du massacre des éléphants du parc de Bouba-Ndjida, il y a quelque temps, le Pacebco s’est donné pour ambition de réduire la criminalité faunique. « La remise de ces équipements s’inscrit dans le cadre de la gestion durable des ressources naturelles. Par cet acte, il est question de maintenir l’intégrité du parc de Lobéké à travers une surveillance accrue et de permettre aux écogardes de mieux coordonner les inventaires des animaux à travers un suivi écologique », a ajouté Bihini Won Wa Musiti, coordonnateur national du Pacebco. Cet appui est financé par le Pacebco à travers la Banque africaine de développement, la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale et la Commission des forêts de l’Afrique centrale.