Dans les églises, en boîte de nuit ou dans les bars, les habitants de Douala ont accueilli 2014 de diverses manières.
Chacun, à sa manière, a dit aurevoir à 2013 et bienvenue à 2014. Certains habitants de la ville ont opté pour la prière, choissisant de passer la soirée dans une église ou une chapelle. D’autres ont pris rendez-vous dans des snacks, autour d’un verre, dans un cabaret pour fredonner des airs d’antan ou encore, dans les diverses « Rues de la joie » de Douala.
Chacun, en fonction de ses projets et résolutions, pour la nouvelle année, attendait l’heure-H (minuit) pour se joindre à l’explosion de vœux, et souhaiter, à l’envi, une bonne et heureuse année aux frères, amis et connaissances, beaucoup de santé, prospérité etc.
Julienne P., catholique, a pris place à l’église Sainte-Monique de Makèpè dès 19h. Pour cette chrétienne pratiquante, c’était le moment de renoncer aux mauvaises pratiques, de pardonner à autrui, pour espérer des lendemains meilleurs. Roger D., quant à lui, a choisi un snack-bar de Bonamoussadi pour accueillir la nouvelle année. A Bali, la rue de la joie était bondée de monde : pas moyen de se frayer un chemin en voiture. Les fêtards assis à proximité de la chaussée, des dizaines de bouteilles de bière sur les tables, s’adonnaient à des commentaires sur le traditionnel discours du président de la République à la Nation.
Ainsi, quelques-uns auront retenu le propos du chef de l’Etat sur l’individualisme, et se seront réjouis qu’il ait appelé à privilégier l’intérêt général. Puis la soirée a continué.
Si pour certains la Saint-Sylvestre s’est achevée sans trop de casses, quelques habitants de la ville, c’est aux urgences que la fête s’est achevée. Entre autres cas, celui de cette dame conduite à l’hôpital militaire, où elle a été admise dans un état grave après un accident de la route au niveau de Tractafric. Le véhicule dans lequel elle se trouvait est rentré sous un camion mal garé.