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91 camerounais rapatriés de Centrafrique en fin de semaine

http://cameroon-tribune.cmSoit 3790 rapatriés depuis le déclenchement de l’opération par le chef de l’Etat, il y a trois semaines.

La cellule de crise de l’opération pont aérien à Douala peut souffler. Vendredi 3 janvier dernier, elle a accueilli seulement 91 nouveaux rapatriés. La veille, c’étaient les mêmes avions militaires, Casa et MA60, qui avaient ramené 121 compatriotes de la République centrafricaine. Contrairement aux arrivants des premiers jours qui devaient se faire accompagner presque sur l’ensemble du territoire, ces 91 rapatriés de ces deux dernières rotations militaires, avaient plusieurs membres de leurs familles qui les attendaient à la sortie de l’aéroport international de Douala. « A 20h, on aura tout bouclé », jubile alors un membre de la cellule de crise pour qui ces trois dernières semaines n’ont pas été de tout repos.

Depuis le 13 décembre 2013, date du déclenchement du pont aérien par le chef de l’Etat, Paul Biya, il a fallu accueillir et s’assurer que tous les ramenés, originaires pratiquement des dix régions du pays, arriveraient dans leur résidence au Cameroun. Il aura donc fallu mobiliser des bus pour Bamenda, Bertoua, Yaoundé, Limbe, Ebolowa, Ayos et les grandes métropoles septentrionales (Maroua, Garoua, Ngaoundéré, Kousséri), etc. Une atmosphère de répit règne aussi au sein de l’équipe médicale.

Les membres de celle-ci n’ont cessé de faire la navette entre l’hôpital de district de Logbaba – où quatre d’entre eux travaillent en permanence – l’aéroport de Douala et des formations hospitalières de la ville pour y déposer des malades en urgence. Normal que vendredi dernier, dans la salle d’embarquement du quai B, certains infirmiers dorment presque debout en attendant le MA60 en provenance de Bangui avec la deuxième vague des 57 rapatriés. Que dire de la quarantaine de policiers en civil ou en tenue qui se sont pliés en quatre pour identifier patiemment et enregistrer chaque arrivant ? « La cellule a mouillé le maillot », dira Joseph Beti Assomo, gouverneur de la région du Littoral.

Trois semaines après le début du rapatriement, « le nombre de Camerounais refugiés à la résidence du Cameroun a beaucoup baissé », affirme au téléphone depuis la RCA Nicolas Nzoyoum, Chargé d’affaires par intérim. « Nombre de personnes qui occupent encore les locaux n’ont pas de papiers consulaires ou d’identité prouvant qu’ils sont Camerounais », à en croire le diplomate. « L’ambiance à Bangui chez ce qui reste de la communauté camerounaise ici est à la gratitude infinie envers le président Paul Biya, orchestrateur du pont aérien », dixit Nicolas Ngoyoum.http://cameroon-tribune.cm

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