Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Les deux responsables du Bureaux HCR de Bertoua sont libres

Le chef de la sous-délégation de l’UN-HCR de Bertoua, Kourouma Mamady Fatah et son collaborateur, Adama Jean Pierre ont été séquestrés par des refugiés pendant trois jours.

C’est une séquestration en bonne et due forme de deux responsables du bureau HCR de Bertoua : Kourouma Mamady Fatah, chef de la sous-délégation du bureau UN HCR de Bertoua et de son chargé de sécurité, Adama Jean Pierre. La scène s’est passée dans la journée du 2 janvier 2014 à Guiwa-Yangamo, village situé à une centaine de kilomètres de Bertoua, chef-lieu de la région de l’Est. Cette localité accueille depuis le changement du régime à Bangui au lendemain du 24 mars 2013, plus de 1 500 réfugiés, recasés sur un site dont les aménagements définitifs sont en cours. Comment en est-on arrivé la? Selon des sources proches du HCR, la tension était trop vive entre les populations locales de Guiwa-Yangamo qui ne supportaient plus les agissements de leurs hôtes et les réfugiés. La situation a dégénéré le 2 janvier 2013. Les responsables du HCR à Bertoua ont alors effectué une descente sur le terrain dans l’espoir de calmer les esprits et de ramener les réfugiés dans leur camp. Ils ne parviendront pas à faire baisser la tension.

Les réfugiés remettent au goût du jour leurs revendications habituelles connues des responsables des organismes des Nations unies. Ils ne veulent pas qu’on leur construise des abris définitifs à Guiwa-Yangamo qu’ils considèrent comme un village reculé et sans commodité. Ils disent vouloir rallier les métropoles telles que Yaoundé et Douala ou d’autres villes étrangères. Et par conséquent, ils profitent de cette occasion, pour exiger séance tenante aux responsables du HCR Bertoua de leur établir des cartes de réfugiés devant leur permettre d’effectuer des mouvements ou le transit vers d’autres pays. Les négociations entamées par les responsables du HCR seront vaines et vont malheureusement, comble de l’ironie, déboucher sur leur séquestration. Les deux hommes seront conduits dans le camp où ils vont passer des nuits à la belle étoile et à même le sol, pendant trois jours. Les médiations du sous-préfet de Ngoura, Jules Adam Tamboka, le 2 janvier et celles du préfet du Lom et Djerem, Irené Galim Ngong, le 3 janvier ne vont pas dissuader ces réfugiés qui ne seront contraints de libérer leurs « otages », qu’après l’intervention des forces de l’ordre le 4 janvier 2014.

Ces réfugiés ne sont pas à leur premier coup. Ils ont séquestré toute la journée du 23 novembre 2013, le coordonateur secours distribution/ camp manager de Guiwa-Yangamo, Moïse Keumoe, qui effectuait la distribution des vivres. Ils ont estimé que la quantité de l’assistance alimentaire respectant pourtant les normes prescrites par le Programme alimentaire mondial était trop petite. La croix-rouge a finalement délocalisé ce bureau pour l’assistance alimentaire à Bertoua.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière