Après les congés, les élèves reprennent le chemin de l’école lundi à travers le triangle national.
Deux semaines de repos, de balades, de voyages et de relaxation. Les congés de Noël et de Nouvel An sont terminés. Les élèves du primaire et du secondaire reprennent lundi le chemin des classes. C’est le début du deuxième trimestre. Dans leurs tenues, même seulement avec le goûter dans le cartable, les apprenants iront à l’école ce jour dans toutes les villes et tous les villages du Cameroun. Ils seront d’ailleurs visibles dans les rues de Yaoundé dès ce lundi, jusqu’en avril prochain. Avec les effets qu’on connaît sur la circulation et même dans les domiciles. Plus de grasses matinées pour les parents, obligés d’aller déposer les enfants à l’école et les récupérer dans l’après-midi. Les petits seront à nouveau réintégrés dans le planning de travail de la journée.
Ce week-end, l’heure était aux préparatifs dans les domiciles. Voyages pour ceux qui ont passé les fêtes ailleurs, et derniers réglages pour ceux qui sont restés dans la capitale. Chez les Nanga, vendredi soir, c’était le branle-bas général. Les tenues abandonnées depuis le 19 décembre, jour de remise des bulletins, sont sorties des tiroirs. Cartables et gourdes également. D’après la maîtresse de maison, la veille de la rentrée est consacrée au nettoyage et au repassage des uniformes. La fille aînée, Guilaine Nanga, élève en classe de troisième au Collège privé Markesso à Biyem-Assi a elle la tête dans les cahiers. « Avant qu’on aille en congés, on avait commencé les interrogations de la troisième séquence. Lundi matin, on a devoir d’Education civique et de Science de la vie et de la terre », explique-t-elle. C’est donc un démarrage en trombe du deuxième trimestre pour cette élève et pour bien d’autres. Le deuxième trimestre est réputé être le plus difficile et surtout le plus déterminant de l’issue d’une année scolaire. Des encadreurs invitent, par conséquent, tous les apprenants à tourner résolument le dos aux fêtes et à se mettre au travail dès ce matin. Afin de passer les congés de Pâques dans l’allégresse.
