Les élèves rejoignent leurs lieux d’études. Les cours pour le compte du deuxième trimestre reprennent lundi.
Habillé d’un uniforme et sac au dos, Rebecca E. tient fermement entre ses mains un ticket de bus. Juste à côté d’elle, trois autres élèves portant la même tenue devisent, les yeux rivés vers le chauffeur et son assistant qui s’affairent à placer la roue de secours dans la soute du gros porteur. Les collégiens rejoignent Buea où ils poursuivent leurs études. Arrivés au quartier Mvan très tôt, ils ont embarqué dimanche vers 8h30 pour la région du Sud-Ouest. Au moment de l’appel des passagers, un gros bouchon s’était formé à l’entrée du bus. Plus de peur que de mal, tout le monde a pu être embarqué. Les prix n’ont pas changé. Le voyage s’effectue au tarif de 4000 F. Juste à côté de cette compagnie, les cars à destination de Kribi s’apprêtent à prendre la route. Dans ce secteur, l’aérogare est relativement dégagée. Là, aussi, les prix restent quasiment les mêmes. Ils oscillent entre 3000 et 3500 F selon le confort des bus. Un peu plus bas, les structures de transport desservant Eséka, Ebolowa et Douala, fourmillent dde monde.
« Depuis 6h, il y a les embouteillages ici. On ne sait pas ce que sera le reste de la journée », s’inquiète un taximan qui reconnaît néanmoins que la ligne de Mvan reste rentable malgré les bouchons. Avec les rentrées de classe pour le compte du deuxième trimestre, cette gare routière est très sollicitée. Comme la gare de Mimboman qui dessert certaines villes de l’Est du pays et Akonolinga, chef-lieu du département du Nyong-et-Mfoumou. Les responsables s’assurent que les noms de tous les passagers figurent sur le manifeste. La carte nationale d’identité est également exigée à ceux qui se déplacent. Dans les différentes agences, on note également une forte présence des forces de maintien de l’ordre qui gèrent la circulation et assurent la sécurité des voyageurs. Les pickpockets ne sont jamais loin. L’activité a certes connu un pic le week-end dernier mais beaucoup de mouvements seront encore observés aujourd’hui et demain, fait remarquer un responsable d’une compagnie de voyage. Après les fêtes, place au travail et aux études.
