L’unité de lutte contre les catastrophes et incendies est opérationnelle depuis mardi dernier.

Le samedi 28 décembre dernier, un incendie s’est déclaré dans un domicile au quartier Kena (Bafoussam III). Grâce à la prompte intervention des sapeurs-pompiers, le feu a été vite circonscrit, empêchant des pertes en vies humaines ou de grands dommages matériels. Cette intervention était la première des éléments du centre de secours des sapeurs-pompiers, un jour seulement après leur arrivée dans la ville. Mardi dernier, 31 décembre 2013, le commandant en chef du centre de secours, le lieutenant Ernest Etoundi a présenté au gouverneur Midjiyawa Bakari, son équipe et les équipements mis à leur disposition pour travailler. Il s’agit notamment d’un camion fourgon d’une capacité de 12 000 litres d’eau, d’un minibus pour le secours et l’assistance aux victimes et d’un pick-up pour des interventions diverses.

En cas d’alerte, les populations doivent composer gratuitement le 118, numéro d’urgence qui répond tous les jours et à toute heure. Pour le gouverneur Midjiyawa Bakari, heureux, les incendies à répétition enregistrés dans les marchés A et B de Bafoussam ainsi qu’au marché central de Foumban ne seront plus qu’un triste souvenir. Néanmoins, le chef de terre de la région demande aux populations de ne pas faire des appels fantaisistes. Créé le 14 juin 2011 et opérationnel depuis le vendredi 27 décembre dernier, le centre de secours des sapeurs-pompiers de Bafoussam a pour mission de prévenir et lutter contre les incendies et les catastrophes, de porter secours et assistance aux personnes et de protéger les biens. Le lieutenant Ernest Etoundi et ses éléments se disent « dévoués à la nation en tout lieu et en toute circonstance. » La seule difficulté réside dans l’insuffisance des bouches d’incendie dans la capitale régionale de l’Ouest.