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Dossier de la Rédaction

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La normalisation en marche à Madagascar

 Depuis vendredi 3 janvier dernier, Madagascar connaît le nom de celui qui va présider aux destinées du pays pour les cinq prochaines années : Hery Rajaonarimampianina. Le candidat vient de  remporter la présidentielle du 20 décembre 2013 par 53,50 % des voix, face à Robinson Jean Louis (46,50%). Certes ces résultats sont encore provisoires, les résultats définitifs ne seront proclamés que dans un peu moins de deux semaines. La Cour électorale spéciale (CES) doit encore examiner les différents recours déposés par le perdant.

En effet,  Robinson Jean Louis, crie à la fraude et affirme avoir déposé de nombreux recours en annulation pour « fraudes massives ». Ces fraudes massives n'avaient pourtant pas été constatées par les différentes missions d'observateurs étrangers présents à Madagascar. Jean Louis, s'estime gagnant avec près de 53% des suffrages. Un chiffre qui est très loin de la réalité, estiment des observateurs crédibles. Ceux-ci estiment que les petites erreurs constatées dans certains endroits ne sont pas de nature à remettre en cause les résultats obtenus. Il est donc permis de croire que le nouveau président malgache est bel et bien Hery Rajaonarimampianina.

Conséquences on peut considérer comme terminée la crise qui a coûté si cher à la Grande île, une crise politique déclenchée en 2009 par le renversement de Marc Ravalomanana par Andry Rajoelina, lequel soutient aujourd’hui le nouveau vainqueur. S’en est suivie une  transition de quatre longues années durant laquelle Madagascar s'est retrouvé au ban des nations :parce que dirigé par un président qui n’a été élu par personne. Résultat : les investisseurs ont déserté le pays et l'aide internationale a tari, provoquant une grave crise économique et un appauvrissement général de la population.

Le coup de grâce avait été assené  en 2009 par  l'UE qui avait privé Madagascar du 10e Fonds européen de développement (FED), lequel devait injecter 588 millions d'euros sur cinq ans, environ 380 milliards de F. Avant l'UE, ce sont la Banque mondiale, le FMI, le PNUD et la Banque Africaine de Développement qui avaient suspendu leur aide. On peut donc comprendre que la Grande île, dont le budget est normalement financé pour moitié par l'aide internationale en a pâti. Toutes ces institutions ont conditionné la reprise de leur aide au retour à la légalité. Ce qui aujourd’hui est chose faite. C’est donc une nouvelle ère qui devait s’ouvrir pour Madagascar en cette nouvelle année.


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