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Dossier de la Rédaction

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Ce qui attend le nouveau président malgache

Il faudra relever un pays descendu, en quatre ans, au bas de l’échelle des nations.

Il n’y aura pas d’état de grâce pour celui qui sera déclaré président élu par la Cour électorale spéciale dans deux semaines, au terme de l’examen des recours à Madagascar. De nombreux défis attendent, en effet, ce dernier dans ce pays appauvri par quatre années de crise. Selon la Banque mondiale, 9 malgaches sur 10 vivent aujourd’hui avec moins de 2 dollars (environ 1000 F) par jour. L’économie du pays connaît aussi une inflation de l’ordre de 6,7% en 2013 et de 5,8% en 2012 alors que la monnaie locale s’est dépréciée de 1,4% en 2013 face à l’euro et au dollar. Une dégringolade dans la qualité de vie et des performances économiques malgaches nées de la rupture de l’ordre constitutionnel dans ce pays. Seulement, les dernières nouvelles en provenance d’Antananarivo font craindre de nouveaux troubles. Le parti de l'ancien président, Marc Ravalomanana, menace de faire descendre ses partisans dans la rue après que la Commission Electorale Nationale indépendante pour la transition (Cenit) a désigné Hery Rajaonarimampianina, vainqueur du second tour de la présidentielle ce week-end. Ce qui place encore aujourd’hui la sortie de crise effective et même la réconciliation nationale au rang des priorités, car  de cela dépend étroitement l’amélioration des conditions de vie des Malgaches. C’est d’ailleurs pourquoi la Confédération des églises chrétiennes de Madagascar  (Fkkm) a décidé de poursuivre avec les discussions entre les différentes mouvances du pays, même après la publication des résultats définitifs de la présidentielle.

Outre ces préoccupations, les 22 millions de Malgaches et la communauté internationale attendent le nouveau président sur le terrain de la diplomatie. Il importe aujourd’hui de ramener les investisseurs dans le pays et de rassurer les institutions internationales qui ont suspendu leur aide à la Grande Île depuis le coup d’Etat de 2009. La restauration d’un climat sain s’impose, alors que l'insécurité, selon des médias locaux, a pris de l’ampleur dans les zones reculées et les grandes villes de Madagascar.

Enfin, le président a rendez-vous avec le peuple sur d’autres fléaux du pays comme les invasions de criquets, les risques climatiques notamment la sécheresse et cyclones successifs qui ont un impact négatif sur la production agricole. Des problèmes qui, s’ils sont maîtrisés, peuvent permettre à Madagascar de regagner son rôle de poumon économique et diplomatique dans l’Océan Indien.

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