En prélude à l’interdiction dès le 1er avril prochain, une campagne de sensibilisation est annoncée par le Minepded.
« Du début de l’année 2014 au 31 mars 2014, les inspecteurs et contrôleurs environnementaux vont visiter et sensibiliser les différentes structures de fabrication et d’importation de ces emballages d’une part et d’autre part celles de fabrication et de commercialisation des emballages biodégradables ». Dixit le ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (Minepded), Pierre Hele dans un communiqué de presse. Dans cette chasse désormais ouverte aux emballages plastiques non biodégradables, le ministre demande aux consommateurs de recourir d’ores et déjà à l’utilisation des emballages en tissu, papier, raphia et autres matériaux biodégradables. « Il est demandé aux producteurs des emballages biodégradables de tout mettre en œuvre pour répondre à la demande des emballages biodégradables », a-t-il ajouté. C’est dans ce sens qu’une campagne de sensibilisation sera lancée dans quelques jours à l’endroit des structures de fabrication et d’importation.
« Les délégations régionales du ministère vont effectuer des descentes sur le terrain en vue d’encourager et de prodiguer des conseils aux fabricants, aux acheteurs et aux consommateurs sur les dangers liés à l’utilisation des emballages plastiques non biodégradables à partir de ce mois jusqu’au 31 mars », indique Peter Enoh Ayuk, directeur des normes et du contrôle au Minepded. Il sera question aussi durant cette période de sensibilisation, d’étudier quel est le niveau de dégradabilité de certains emballages plastiques biodégradables proposés par les fabricants. « Il ne suffit pas de dire que tel type d’emballage est biodégradable, il faut le montrer à travers ses éléments de fabrication parce qu’il y a ceux qui se dégradent après trois mois, d’autres après six, voire un an et plus. Puisque le texte interdit l’utilisation des sachets plastiques de moins de 60 microns, il faut désormais se rassurer sur le type d’emballages biodégradables à choisir pour assainir notre environnement », ajoute Peter Enoh Ayuk. « Nous allons prendre des mesures pour que les acheteurs s’investissent dans la fabrication des emballages biodégradables. Au Minepded, on note déjà avec satisfaction que dans les pharmacies, les boulangeries et autres grandes surfaces, la conscience environnementale prend déjà corps avec l’utilisation des emballages en carton.
