L’ambassadrice de France a été reçue par Jacqueline Koung à Bessike lundi à Yaoundé.

L’ambassadrice de France au Cameroun, Christine Robichon souhaite « passer à un acte juridiquement clair pour que la France n’ait plus le bénéfice, ni la responsabilité du bâtiment qui sera utilisé par l’Université de Buea pour le département de langue française.» La rencontre qu’elle a eue avec le ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières (Mindcaf), Jacqueline Koung à Bessike lundi dernier à Yaoundé était l’occasion de s’entendre sur la procédure de rétrocession de deux immeubles à Yaoundé et Buea. L’immeuble de Buea abritant les locaux de l’Alliance française érigés en Centre de recherche pour l’enseignement de la langue française à l’Université de Buea.

Le Mindcaf a profité de l’entrevue pour présenter le projet d’implantation du réseau géodésique du Cameroun et soumettre ses doléances à son hôte. Elle a précisé : « Nous avons un problème de financement. Le projet est estimé à 12 milliards et n’a été exécuté qu’à hauteur de 2 milliards donc il y a un gap de 10 milliards à combler.» Christine Robichon a répondu, réceptive : « Ces bornes géodésiques sont très utiles. Nous parlerons de ce projet à nos collègues.» Selon le ministre, le réseau géodésique va assainir le climat des affaires en ce qui concerne le bornage et la vente des terrains.