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Dossier de la Rédaction

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Il faut renforcer la Misca

 Alors qu’elle  n’a officiellement entamé son mandat que le 19 décembre dernier, la Mission Internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA) serait déjà en sursis. En effet, nombreuses sont les voix qui s’élèvent de plus en plus pour la remplacer par une force onusienne. C’est en tout cas ce qui ressort du débat que l'ONU a organisé lundi, 6 janvier à New York, pour faire le point sur la situation en Centrafrique. Plusieurs pays parmi lesquels le Luxembourg, la Corée, l’Australie, ont fait part de la nécessité d’envoyer au plus vite une mission de Casques bleus dans ce pays déchiré par une profonde crise.

L’idée n’est pas tout à fait nouvelle. On se rappelle que le 27 décembre déjà, c’est-à dire moins d’une semaine après le déploiement de la MISCA sur le terrain, le chef de l’Etat français, François Hollande avait clairement demandé à l'ONU de s'impliquer davantage en RCA. Aussitôt dit, aussitôt fait : le Conseil de sécurité n’attend que le rapport de Ban Ki-moon pour expédier des Casques bleus en RCA.

Mais voilà, cette démarche, quoi qu’on dise, sonne comme  une allusion à peine voilée sur l’incapacité de la MISCA à assurer la sécurité en RCA. Personne n’ignore les préjugés des anciens colonisateurs sur la supposée incapacité des Africains à résoudre eux-mêmes leurs problèmes. Piquée au vif, la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) n’a pas tardé à réagir.  Le représentant du Tchad à l’ONU, Mahamat Zene Cherif, a annoncé la tenue d'un sommet à N’djamena dès demain 9 janvier avec tous les partenaires internationaux pour se pencher sur ce dossier. Soit dit en passant, le Tchad, qui faisait ainsi son entrée au Conseil de sécurité, assure également la présidence de la CEEAC. C’est donc au nom de la Communauté que le Tchad s’est exprimé.

Présente à New York, la ministre des Affaires étrangères de la RCA, Léonie Banga-Bothy, en a  profité pour appeler à l'organisation d'une conférence des donateurs le plus rapidement possible. En réalité, c’est ce qui manque le plus actuellement pour résoudre la crise tchadienne : les moyens conséquents pour renforcer la MISCA.


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