Un atelier de validation des référentiels tenu mercredi à Yaoundé.

Absence de programmes de formation, insuffisance voire absence des ressources humaines nationales capables d’être employées par les entreprises minières, le faible taux de travailleurs féminins dans les métiers spécifiques de la mine. Ce sont entre autres les handicaps au décollage du secteur minier. Pour pallier ces insuffisances, un atelier de validation des référentiels pour le métier de prospecteur minier s’est tenu hier dans la salle de conférences du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop). Objectif : s’assurer que les qualifications d’accès à ce métier, les évolutions éventuelles, les tâches et les opérations pour ce métier, les connaissances, les conditions d’exécution et les critères de performance ont un lien étroit avec les descriptifs liés à la formation professionnelle.

A cette rencontre présidée par Jeanne Aimée Ngobo Ekotto, secrétaire générale auprès du Minefop,  David Esseck, directeur de la formation et de l’orientation professionnelle a rappelé que l’absence des nationaux parmi les employés de ce secteur est liée au manque de formation. C’est pourquoi le métier de prospecteur minier a été retenu notamment en raison de son accessibilité aux personnes de sexe féminin d’une part et d’autre part pour sa capacité à enrôler un grand nombre de chercheurs d’emploi dans les entreprises minières, qu’elles soient en phase d’exploration, d’exploitation et de production. Pour y parvenir, le Minefop entend se référer au Projet d’appui aux politiques nationales de formation professionnelle et technique parrainé par l’Organisation internationale de la francophonie dont le partenaire principal est le Collège communautaire du nouveau Brunswick du Canada à travers deux experts. Ceci pour améliorer les curricula axés sur les besoins du marché de l’emploi. Déjà, quelques responsables du Minefop ont été formés aux techniques et méthodes de production de référentiels selon l’approche par compétences.