Que doit-on retenir quand on parle de lancement officiel de l’exécution du budget de l’Etat, comme c’était le cas jeudi, 9 janvier, dans les chefs-lieux de région ? Cela veut dire que les opérations sur le budget 2014 peuvent commencer à s’exécuter. Pour ce faire, la loi de finances a été promulguée. La circulaire sur l’exécution du budget a été signée et vulgarisée et le journal des projets est disponible. La circulaire sur l’exécution du budget précise la manière dont les différents ordonnateurs doivent se comporter vis-à-vis de la dépense publique. Ils savent désormais comment ils doivent procéder pour exécuter le budget 2014. En d’autres termes, aussi bien pour ce qui est du budget de fonctionnement que du budget d’investissement public (Bip), on peut dire qu’une dépense peut effectivement être engagée sur le budget 2014. A la veille du lancement conjoint de l’opération par le Minfi et le Minepat, le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, dans une interview accordée à nos confrères, a déclaré qu’après avoir tiré les leçons des difficultés enregistrées l’an dernier, le gouvernement a pris toutes les dispositions idoines pour qu’il y ait un réel changement en 2014. C’est ainsi qu’il a annoncé qu’au niveau central, le budget de l’Etat est déjà en ligne. Cela signifie, explique le ministre, « qu’à partir du 9 janvier 2014 dans l’après-midi, l’ordonnateur qui aura accrédité les responsables dont les informations administratives à savoir le bon de commande et le bon d’engagement sont à portée, peut engager le budget dans la phase exécution ». Dans la pratique, ajoute-t-il, « le budget de l’Etat, au niveau central, peut déjà être exécuté, autrement dit, engagé sous forme administrative et juridique, comptabilisé dans le système et payé au niveau des postes comptables ». Une dépense peut-elle être aussi engagée sur le Bip ? A cette interrogation, le directeur général de l’Economie et de la Programmation des investissements au Minepat, Dieudonné Bondoma Yokono, répond qu’il faudrait que des marchés soient passés et pour ce faire, qu’il y ait des conférences de programmation des marchés publics qui vont être organisées dans quelques jours par le ministère compétent, afin que les prestataires, spécialisés dans différents domaines, aient un accès égal à la commande publique.