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Dossier de la Rédaction

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Edéatech bientôt en étude de faisabilité

Une délégation interministérielle s’est rendue sur le site de la société vendredi dernier.

« Un champ de ruines ». C’est l’impression qu’a donnee le site de l’ex-Cellucam à ce visiteur vendredi. Au terme de la liquidation de la société, ses actifs ont été dévolus à l’Etat, qui a décidé de les réhabiliter en y développant un portefeuille d’activités dans le cadre d’un technopole porté par la société Edéatech. Dans ce cadre, l’Etat a signé deux conventions le 10 mars 2008 avec Edéatech, pour la réhabilitation du site de l’ex-Cellucam et une autre, pour un partenariat avec la société Comefin, pour la conception, la promotion et la mise en place de technopoles à Edéa. Mais depuis, les choses n’ont pas beaucoup avancé. Au sujet des difficultés liées au projet, on évoque des divergences de vues entre le gouvernement et son partenaire et le non-respect du cahier des charges par la partie italienne.

Sur le site, les appareils tombent en ruine. Le site est régulièrement vandalisé par les malfrats en quête d’aluminium, de cuivre… ou qui désossent le matériel roulant. « C’est, je n’ose prononcer le mot, du gâchis. Avant, il y avait même des singes ici », confie une autorité municipale de la ville. « Nous espérons que tout va bien marcher pour Edeatechnopole, car ça va permettre de réduire le chômage des jeunes. Pour le moment, le dernier salaire que nous avons eu de la société Edéatech date de février 2013. Il n’y a même plus d’ouvriers à l’usine, chacun se débrouille dans les champs. Nous comptons sur la descente gouvernementale pour que tout marche bien », confie Song Raymond, employé à Edéatech.

« Est-ce que ce site peut encore vivre ? », demande un visiteur. « C’est ce qu’on disait de l’Immeuble de la mort à Yaoundé. Aujourd’hui, il vit. Ce site revivra aussi », répond un autre.

Sur hautes instructions du Premier ministre, une mission interministérielle conduite par le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, Emmanuel Bonde, s’est rendue sur le site vendredi dernier. Objectif principal, permettre aux chefs de départements ministériels concernés (Minimidt, Minee, Minepat, Mindcaf, Minfof, Minatd, etc.) de toucher du doigt les réalités du terrain et de mener des actions concertées pour donner une nouvelle allure au site. Le projet pourrait booster le développement industriel, économique et social de cette zone géographique et transformer Edéa en pool économique.

Entre autres mesures envisagées pour mener à bien ce projet, le chef du gouvernement a instruit de réaliser une étude de faisabilité sur la possibilité d’implanter un technopole sur le site au sens des dispositions de la récente loi régissant les zones économiques au Cameroun, proposer des mesures de sécurisation du site, procéder à la relecture du cadre juridique de la société Edéatech S.A en vue de l’adapter au contexte actuel et soumettre au gouvernement un schéma institutionnel idoine pour le développement éventuel de nouvelles activités sur le site de l’ex-Cellucam.



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