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Dossier de la Rédaction

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Centrafrique: et maintenant ?

De nouveaux dirigeants attendus après les départs du président et du Premier ministre de transition.

 C’est à partir du Bénin où il vit en exil avec sa famille depuis samedi dernier que Michel Djotodia devrait assister au dénouement de la crise dans son pays. Celui qui était président de la transition centrafricaine a démissionné de ses fonctions vendredi soir à N’djamena au Tchad, au cours du sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). Le Premier ministre de transition, Nicolas Tiangaye a également abandonné son poste. Les dirigeants de la sous-région ont entériné les démissions des deux hommes à l’issue du sommet vendredi. Des départs dont l’annonce a donné lieu à des scènes de liesse dans la capitale centrafricaine. Explosions de joie qui ont rapidement cédé la place aux violences dans la nuit de vendredi à samedi. Des scènes de pillage ont été enregistrées dans plusieurs quartiers et une mosquée a été démembrée à Bimbo, dans le sud de la ville.

Ce lundi, le président de la Cour constitutionnelle, Zacharie Ndouba, devrait constater formellement la vacance du pouvoir afin d’ouvrir la période d’intérim. Toutefois, le président du Conseil national de transition (CNT), Alexandre Ferdinand Nguendet, n’a pas attendu cette formalité juridique pour prendre les rênes du pays. Dans un discours à la nation le week-end dernier, il s’est engagé à respecter le délai de 15 jours prévu pour l’élection du nouveau président de transition, par les137 membres du Conseil. Il a aussi invité les anciens éléments des forces armées centrafricaines à réintégrer les rangs de l’armée et promis aux forces faisant partie de la Séléka et des anti-balaka le recrutement de « ceux qui répondent aux critères dans le cadre du programme DDR (démobilisation, désarmement réinsertion, Ndlr) qui sera relancé après la mise en place du gouvernement ».

Par ailleurs, l’Union européenne (UE) étudie en ce moment une nouvelle option militaire dans le pays alors que des voix appellent de plus en plus à l’envoi d’une force onusienne dans le pays. Selon journalducameroun.com, elle consisterait en l’envoi d’un millier d’hommes en soutien à la Misca et à l’opération Sangaris.

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