Créé en 2007, le Centre de lecture et d’animation culturelle de Yaoundé a actuellement le vent en poupe.

Le site est modeste. On pourrait presque le confondre à une maison d’habitation. Normal, ce « lieu de vie » comme l’ont baptisé ses promoteurs n’est autre qu’une villa convertie en une demeure de la culture. Ce lundi matin, au Centre de lecture et d’animation culturelle (Clac) de Yaoundé, à Mimboman une petite fille fait connaissance avec la lecture. Même si, pour l’heure, elle ne regarde que les coloris, la jeune semble heureuse de passer la journée sur les poufs de l’espace Jeunesse du Centre. Timide à ses débuts en 2007, le Clac comptait 10 500 abonnés et visiteurs en 2013, selon son directeur, Charles Kandem.

Le Centre, bibliothèque devenue médiathèque organise à intervalles régulières, des clubs de presse, des conférences, des projections cinématographiques, et des spectacles. Il donne aussi la chance aux comédiens et autres artistes en herbe de faire leurs preuves. Une des raisons pour lesquelles, des élèves s’y rendent souvent après les cours. Agenor Nkongne Choup, étudiant, y est abonné depuis deux ans : « C’est par curiosité que j’ai connu le Clac, étant donné que j’aime beaucoup lire et me cultiver. J’y viens pour enrichir mes travaux de recherche.»

C’est en 2009, qu’il a augmenté sa vitesse de croisière avec la signature de partenariats divers. Un soutien qui permet au d’animer le Centre, produit de l’association Jeunesse, culture, développement (Jcd). Le récent Salon du livre de Yaoundé (Salya) a secoué les promoteurs privés en les encourageant à prendre davantage d’initiatives pour promouvoir la lecture au Cameroun. Agréable surprise de voir que le Clac de Mimboman a pris les devants et continue sa marche. De quoi ravir les lecteurs.