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Dossier de la Rédaction

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Les travaux de construction du Barrage de Memve’ele exécutés à 25%

Les responsables de cet important chantier rassurent que la production des 211 MW sera effective en 2017.

Nyabizan, mercredi dernier. Sur la rive gauche du Ntem, s’étend sur des milliers d’hectares le  chantier de construction du barrage hydroélectrique de Memve’ele qu’on qualifierait bien de gigantesque. C’est ici que seront produits, en 2017, les 211 MW attendus qui renforceront l’offre énergétique du Cameroun. L’objectif, on le comprend bien, se révèle comme un véritable défi que se propose de relever la direction du Projet d’aménagement de Memve’ele. Pour se rendre compte de l’avancement des travaux commencés le 3 janvier 2013, les membres de la Cellule d’appui à la maîtrise d’ouvrage, accompagnés du directeur du projet, Dieudonné Bisso, étaient sur le site le 15 janvier dernier. A cette occasion, les différents intervenants s’accordent à noter qu’après un an, des avancées sont notées et estimées globalement à hauteur de 25%. Une donne encourageante qui laisse envisager que chaque année, les réalisations avanceront de 25%, jusqu’au début de la production de l’énergie électrique en 2016, avec une période d’essais et d’ajustements techniques menant à la mise en service des quatre turbines en 2017.

Sur le terrain, les travaux se déroulent avec entrain. Ouvriers chinois et camerounais, environ  un millier, s’activent sur plusieurs sites où sortent déjà des entrailles de la terre certaines composantes essentielles. Ainsi, pour Olinga Mintanga, le responsable technique du projet, les ouvrages principaux ont démarré au même moment. A ce jour, les fondations de la digue principale, d’une longueur de 1850 m, sont terminées. Ce qui donne une évaluation de 10%. Les évacuateurs de crue connaissent leur mise en œuvre progressive. Le canal d’amener, qui devra conduire les 450 m3/seconde d’eau vers les turbines, est réalisé à 35%. La construction de l’usine, elle-même, n’a pas commencé. Les travaux portent sur les excavations. Car, la structure sera enfouie à une profondeur située entre 70 et 80 m, dans un site escarpé se trouvant sur les gorges du fleuve. «Le traitement des parois commence. Il s’agit d’assurer la stabilité des talus avec du béton projeté », précise Smaoui Abdellatif, géologue travaillant pour Coyne & Bellier/Isl, maître d’œuvre.

Difficultés. Si l’obstacle financier a longtemps été levé par l’accord de prêt du gouvernement, les ingénieurs se sont vite retrouvés devant des difficultés réelles. En creusant pour la pose des fondations des différents ouvrages, ils se sont retrouvés en bute à une roche souterraine entaillée et fissurée. D’autres obstacles géologiques inattendus sont aussi apparus, telle la présence des poches de sable. Conséquence : il a fallu faire un travail préparatoire beaucoup plus important. A cela, il faut ajouter la forte pluviométrie qui a rendu difficiles les terrassements initiaux, sans oublier la gestion des personnels pour un climat social sain.

Délais à respecter.  C’est la plus grande pression sur le chantier. Un véritable défi à relever. « Je peux vous assurer que la toute première turbine, c’est-à-dire la première production d’électricité, aura bel et bien lieu en 2016, un an à l’avance », précise le responsable technique qui ajoute : « 2017 est la date prévue pour la mise en service toutes les quatre turbines ».

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