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Dossier de la Rédaction

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Le Collège Stoll d’Akono a 50 ans

Fondé en octobre 1963, cet établissement situé dans la Mefou-et-Akono, s’efforce de garder une image de modèle.

Vaste comme un ranch, le collège Stoll d’Akono s’étend sur 14 hectares. Un espace dense offrant de verts paysages étalés à perte de vue. Mais on n’est pas là pour s’extasier sur le potentiel domanial de cet établissement, plutôt sur son cinquantenaire. Le collège Stoll a 50 ans d’existence. Depuis sa fondation le 28 octobre 1963 par Mgr Jean Zoa, ce collège s’est forgé une solide réputation dans le système éducatif camerounais, a vu défiler dans ses couloirs des milliers d’élèves, et a formé plusieurs personnalités du pays (Ndlr : lire l’encadré « Ils y étaient »). La force du Collège Stoll réside dans ses infrastructures. Il possède deux campus : un pour les classes intermédiaires et un autre, plus ancien, pour les classes d’examen. On y retrouve également un parc informatique muni de 70 ordinateurs, un centre artistique de 2500 places qui sert de salle de rassemblement, une bibliothèque de 25.000 ouvrages, un complexe sportif composé de plusieurs stades de football, d’un court de tennis, d’un terrain de basket-ball… Ce dernier volet, bien que souffrant d’un entretien difficile, est exploité par des clubs nationaux, comme le Canon de Yaoundé, qui a établi son camp d’entraînement au Centre Olympa Africa du collège, lors de sa préparation pour la finale de la dernière Coupe du Cameroun. A tout ceci, s’ajoute une exploitation agricole de plusieurs hectares (bananeraie, ananeraie, palmeraie, champs de manioc…) Avec le temps, les effectifs du collège ont diminué. Selon le principal de l’établissement, l’Abbé Clément Nkodo Manga, le collège est fait pour accueillir 1500 élèves, mais n’en compte que 350 cette année. A Stoll, les infrastructures cherchent occupants. Mercredi dernier, un enseignant d’allemand a donné cours devant une classe de 3e à moitié vide. Tout près, un de ses collègues enseigne la géographie à une dizaine d’élèves de Première A. Si les salles ne sont pas pleines, et que cette baisse d’inscriptions joue sur les finances de l’établissement, les enseignants, grâce aux effectifs réduits, connaissent leurs élèves par cœur. « Nous les appelons tous par leur nom », lance le principal. Ruth Mpon Nwatchok, infirmière de l’établissement depuis 12 ans le confirme. Elle connaît les soucis de chaque élève sur le bout des doigts. « Njeng, s’il te plaît, revient après la prière pour le pansement », conseille-t-elle à un élève de 4e. Son infirmerie est fournie en médicaments par le Centre d’approvisionnement pharmaceutique régional du Centre (Carp). L’infirmière est disponible 24 heures sur 24. Son domicile est d’ailleurs situé tout près de son lieu de service et des internats. Ici à Stoll, il y a quatre internats pour les filles et les garçons, en plus des foyers. Discipline et rigueur sont favorisées par les censeurs, mais aussi un surveillant et un maître pour chaque internat. L’emploi du temps est drastique. Le réveil est à 5h du matin, et le couvre-feu à 22h. Les élèves ont droit à trois repas par jour, et s’acquittent de leurs tâches ménagères.      

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