Syel Mekongo, « Coup d’essai »

Une introduction triste pour faire son « Coup d’essai ». Syel Mekongo rend hommage à sa mère décédée dans « Bernadette Mekongo ». Un album de huit titres, pour lequel l’artiste s’est associée avec des pointures du domaine, entre autres Ange Ebogo Emerent au chœur, Tonton Ebogo à la guitare, Patou Bass à la basse et aux arrangements. Malgré les nombreuses citations qui parsèment les chansons de Syel Mekongo, les prouesses instrumentales (sur les morceaux « Désillusion » et « Boe Dzala ») de ces artistes qui ont choisi de l’accompagner méritent une écoute attentive. 

Bobby le Sénateur, « Fin des contractions… »

En 10 chansons, et à coup de makossa, Bobby le Sénateur sort son premier album. « Fin de contractions… ». Le titre de l’opus révèle l’aboutissement difficile d’un travail mené de longue haleine selon l’artiste. De son vrai nom, Herman Mbongo, il peut enfin sortir sa première œuvre dans laquelle on retrouve des traces de Joly Priso. Ce dernier s’est chargé des arrangements et de la direction artistique. Pas étonnant que sa touche se retrouve sur plusieurs morceaux. Cette nouvelle vision « sénatoriale » du makossa vaut tout de même le détour.

Jeanne H, « Black Woman »

Le quatrième album de Jeanne H. « Black Woman », sorti en mars 2013 est multi rythmes. Du zouk, du bikutsi, du blues, du makossa, de la salsa. L’artiste dans son album de 12 titres, bascule entre sonorités locales et d’ailleurs, tout en abordant des thèmes aussi variés que l’amour, la nostalgie, l’ingratitude, l’infidélité. Jeanne H. en a gros sur le cœur, et n’hésite pas à le partager avec son public. Gros handicap de l’album, un timbre vocal loin d’être au top.