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Dossier de la Rédaction

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RCA: aller à l’essentiel

Voici donc le peuple centrafricain à nouveau devant son destin. Cette fois-ci, il s’agit à travers son Conseil national de Transition (CNT), Parlement provisoire d’élire à la tête de l’Etat une personnalité indépendante, intègre et surtout consensuelle chargée de gérer le pays pendant la période transitoire jusqu’aux élections à venir, condition sine qua non pour mettre fin à l’Etat-néant.

Le temps presse et pourtant les parlementaires centrafricains risquent de buter sur des querelles de clochers au lieu d’aller rapidement à l’essentiel. L’essentiel étant de prendre des décisions rapides et efficaces pour leur pays au regard des souffrances atroces que subit le peule centrafricain depuis des mois. La mise en place de l'élection du successeur de Michel Djotodia pourrait s'avérer encore plus difficile que prévue. Les parlementaires chargés de plancher sur les critères d'éligibilité de son successeur ont peiné à s'entendre, au point que l'élection prévue samedi pourrait être repoussée.

Les candidatures devaient être enregistrées hier, jeudi et l’élection se tenir demain. Mais le travail des parlementaires qui s'est achevé mercredi après-midi n'a pas abouti à un accord sur les 16 critères d'éligibilité du futur président de la transition. Le principal point d'achoppement porte sur la demande officielle de la communauté internationale d'exclure de la candidature les 135 membres du CNT.

Ce dernier a été contraint au départ, en raison de son incapacité à mettre fin aux violences et Pour redresser l'État centrafricain quasiment en panne et sauver le pays du chaos, la communauté internationale « un président technique, un gouvernement restreint, avec des responsables compétents à la tête des ministères régaliens ». En attendant, dans la capitale, où les forces internationales occupent le terrain, un embryon d'administration fonctionne à nouveau et la sécurité s'est largement améliorée.

Mais selon des habitants, « ça tue toujours en douce dans les quartiers » et les dizaines de milliers de déplacés ayant fui les violences ne sont pas rentrés chez eux, attendant de savoir quel prochain président sortira du chapeau, une personnalité qui incarne la paix et le rassemblement. Les parlementaires centrafricains ont donc une chance historique à saisir pour remettre leur pays sur le chemin de la stabilité, de la démocratie et du développement.



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