L’établissement primaire public de la zone a mal à ses commodités.

Ecole Publique de New Bell Aviation, un jour de classe. Il est un peu plus de 10h, tout est calme dans l’enceinte de cette école primaire. On rencontre quelques élèves à l’entrée de l’établissement, suivis d’une maîtresse à l’allure sévère. Des « grands » du cours moyen transportent une poubelle, quelques déchets tombent, l’un d’eux fait la moue pour ne pas ramasser. Une instruction de l’enseignante l’amène à s’exécuter rapidement. Mais ce bout de papier dans la cour aurait été un moindre mal, s’il n’y avait que cela…

Cette école, malgré les efforts d’aménagement consentis depuis 2009 par les responsables et par la mairie d’arrondissement de Douala II, présente toujours un visage peu reluisant. Cinq salles de classe sont inutilisées, à cause de leur état. Toitures arrachées, manque de tables-bancs, vétusté du bâtiment. Deuxième hic, les toilettes : 6 fonctionnelles seulement pour près de 900 élèves des groupes 1 et 4, le personnel enseignant et deux directeurs. Un box pour les responsables, un autre pour le corps enseignant et quatre pour tous les élèves. Les autres, au vu de l’état des fosses septiques, ont été fermées.

L’école primaire de New Bell Aviation a donc besoin d’un coup de neuf. La réhabilitation des salles de classe permettra de décongestionner la Sil qui a plus de 100 élèves. C’est la classe la plus peuplée. Il est également urgent de creuser de nouvelles fosses pour améliorer l’hygiène et le confort au sein de l’établissement.

Pour Martial Mbebi, directeur du groupe 4, qui commençait cette semaine le matin, il est urgent que les toilettes soient réhabilitées. « Le personnel et moi faisons ce qui est en notre pouvoir pour garder l’école propre. Nous gérons les petits enfants qui ne maitrisent pas toujours les règles en matière d’hygiène. Toutes les heures nous passons vérifier si les commodités sont maintenues dans un état acceptable. C’est le seul moyen pour le moment », explique-t-il.