iLes chefs de la haute juridiction ont reçu les vœux de nouvel an de la famille judiciaire vendredi dernier.

Du bilan des activités de l’année 2013 dressé au nom des hauts magistrats et personnels de la Cour suprême par Clément Atangana, président de la Chambre administrative, ce fut une année pleine. Agissant comme Conseil constitutionnel, la haute juridiction a pu, « dans les délais », gérer le contentieux électoral de la première élection des sénateurs au Cameroun, de celle des conseillers municipaux et des députés de la cuvée du 30 septembre 2013. Bien plus, il aura fallu son avis pour rendre opérationnelle la loi portant Règlement intérieur de la seconde chambre du parlement camerounais. Sur un tout autre plan, la Cour suprême a reçu les visites d’éminentes personnalités étrangères. Il s’agit ainsi du président de la Cour constitutionnelle de Côte d’Ivoire, Francis Wodié et d’Edem Kodjo, ancien Premier ministre du Togo, qui a conduit dans notre pays, une mission d’observateurs électoraux lors de la première élection des sénateurs en avril de l’année dernière.

Une intense activité relevée au cours de la cérémonie de présentation des vœux de nouvel an aux chefs de la Cour suprême. Alexis Dipanda Mouelle, le premier président et Martin Rissouk à Moulong, procureur général, ont sacrifié au rituel, vendredi dernier, dans la salle d’audience d’apparat de la haute juridiction. Parlant au nom des chefs de la Cour, le premier président a salué son rôle dans la consolidation de l’édifice démocratique camerounais. Sur un tout autre plan, il a relevé son implication dans l’amélioration de la gouvernance financière de l’Etat, avec l’avis donné, par le biais de la Chambre des Comptes, à la loi portant loi de règlement de l’exercice 2012. Un rôle qui doit se poursuivre, a-t-il indiqué. De nombreuses personnalités ont reçu des distinctions honorifiques au titre du 20 mai 2013, alors que des cadeaux étaient remis aux meilleurs agents de la haute juridiction. Mais, entre-temps, il y aura eu l’échange de poignées de main avec les magistrats, le personnel administratif, les membres du Conseil de l’ordre des avocats, ceux de la Chambre des notaires et le Comité directeur de la Chambre des huissiers.