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Dossier de la Rédaction

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Le point de la médiation dans la Succession Cambanis

La progéniture du commerçant grec décédé ne s’entend toujours pas au sujet de l’héritage.

Le 16 janvier dernier, Georges Cambanis, fils aîné de l’homme d’affaires grec, établi au Cameroun depuis 55 ans au moment de sa disparition, a donné une conférence de presse pour rendre compte de l’évolution du différend qui l’oppose à ses frères Heinrich et Alexandre, au sujet du partage de la fortune familiale. Depuis quelques mois, une médiation a été engagée pour rapprocher les deux camps. Selon Georges Cambanis, un premier partage des biens a été fait, avec l’accord des deux camps. « Cependant, au moment où il fallait formaliser l’entente, Heinrich a renié tous les accords. Sa raison étant qu’il n’était pas au courant des propositions de Me Djeegip son avocat, concernant la marchandise, le partage des terrains et des immeubles. Pourtant, eux-mêmes l’ont autorisé à parler en leur nom durant les négociations. A cause de cette situation, le médiateur s’est retiré. Pourtant, de mon côté j’ai remis les marchandises qui étaient en ma possession à sa demande et en guise de bonne volonté même si je n’avais aucune garantie. Par ailleurs, toutes les procédures en cours à la justice ont été stoppées pour donner une chance à la médiation. A présent, je réfléchis aux recours à engager par voie légale. Tout ce que mes sœurs et moi demandons, c’est que nos droits soient respectés », explique notamment George Cambanis.

Une position réfutée par Me Stephan Djeegip, avocat d’Alexandre et Heinrich Cambanis. « Nous sommes encore en médiation. A ce sujet, il y a trois médiateurs, un Camerounais, un Européen et un Asiatique, dont je ne peux donner l’identité par souci de confidentialité. Georges ne vous a parlé que d’un seul médiateur. Les discussions se poursuivent. Quant à la marchandise, il n’a remis qu’une infime partie de ce qu’il détenait, alors qu’il affirmait ne rien détenir dans un premier temps », déclare l’avocat. Au sujet de la volte-face d’Heinrich Cambanis évoquée plus haut, l’avocat nuance. « Si Heinrich avait dénié tout ce que j’ai dit, cela signifierait que je ne suis plus son avocat. Pourtant, au moment où je vous parle, c’est toujours moi qui suis ce dossier ». Bref, ce n’est pas encore l’entente.

Depuis la mort de Jean Cambanis le 20 mai 2010, une crise de succession s’est ouverte. D’après le certificat d’hérédité produit par le consulat de Grèce à Douala, sa famille est alors composée de six personnes : la veuve Ida-Sophie Cambanis (décédée le 29 mai 2012), deux filles Marjorie et Olga-Elga (décédée également) issues d’une première relation, et trois fils, Georges, Heinrich et Alexandre, fruits d’une deuxième relation. D’après G. Cambanis, la fortune paternelle (sociétés, immeubles) est évaluée à plus de trois milliards F. Cependant selon lui, la majorité des biens sont jusqu’ici gérés et occupés par ses frères Alexandre et Heinrich, au détriment des autres ayants droit, à qui ils ne feraient aucun compte rendu de gestion.



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