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Dossier de la Rédaction

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Ce qui attend Sam Fan Thomas à la Socam

Le président du comité de redressement et son équipe nommé mardi par le Minac pour sauvegarder les intérêts des artistes ont du pain sur la planche.

Une tâche loin d’être facile. Le comité ad hoc de redressement chargé de protéger et de sauvegarder les intérêts des créateurs de l’art musical nommé mardi dernier par le ministre des Arts et de la Culture, Ama Tutu Muna, se retrouve avec un dossier brûlant sur les bras. L’expression est à prendre au sens propre du terme, car gérer les affaires de la Société civile camerounaise de l’art musical (Socam) est un défi constant. Les différents administrateurs de la structure ont fait face à de nombreuses difficultés aussi bien d’ordre financier, qu’en matière de gestion. Une responsabilité placée désormais sous la coupe de Sam Fan Thomas et de son équipe constituée de deux rapporteurs et de 12 membres, parmi lesquels : Sissy Dipoko, Krotal, Ben Decca, Messi Ambroise, Isnebo et François Bingono Bingono.

Après l’élection du 2 novembre dernier, la liste des préoccupations qui attendaient Ndedi Eyango et le Conseil d’administration élus à cette date était longue. Les chantiers qui attendaient le PCA élu en novembre dernier sont statiques. Ce n’est pas la bataille juridique dans laquelle il est engagé en ce moment sur sa double nationalité qui va conduire vers une prompte pacification à la Socam, d’autant plus que Ndedi Eyango et ses partisans ne semblent pas vouloir renoncer au Conseil d’administration. Hier encore, il a donné à Yaoundé une conférence de presse, où il a rappelé que tant que les artistes qui l’ont élu voudront de lui, il restera PCA. Des artistes présents lui ont même assuré leur soutien.

En attendant, les choses ne s’arrangent pas à la Socam. Les finances restent l’épine la dette de la Socam est énorme (des sources bien informées parlent de centaines de millions de F), les usagers du droit d’auteur (entre autres, sociétés brassicoles, chaînes de radio et de télévision, discothèques, compagnies de téléphonie mobile…) continuent de se faire prier pour payer, et conséquence directe, les redevances des artistes restent impayées.

Ce point est sans doute pour les artistes affiliés à la Socam, le principal sujet sur lequel l’action rapide du comité est attendue. Le payement de leurs droits sera-t-il plus régulier et réellement effectif ? Il ne reste qu’à espérer que la « malédiction » ne s’abattra sur les membres de l’équipe de redressement, celle qui veut que les questions de leadership prennent le pas sur le bien-être des artistes. Le comité de redressement devrait être appuyé dans ses activités par le comité de normalisation de la gestion collective du droit d’auteur et des droits voisins du droit d’auteur au Cameroun. Ledit comité de normalisation a également été créé mardi dernier par une décision du Minac. 

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