Coton Sport de Garoua, avec dix recrutements détient la palme des arrivées tandis que le départ de Pierre Wome Nlend fait jaser au Canon.
Le plus retentissant des transferts dans le Mercato de la Ligue 1 camerounaise est sans doute être celui de Pierre Wome Nlend. L’international arrivé en fin de contrat avec le Canon sportif de Yaoundé, a été aperçu en début de semaine dans les rangs de l’Union mouvements sportifs (UMS) de Loum lors d’une séance d’entraînement. Il a même pris part au match amical entre l’Ums et l’Union de Douala, mercredi dernier. C’est que, Pierre Wome Nlend a signé un contrat avec l’équipe du Haut-Nkam. L’arrivée du meilleur joueur du Cameroun (2013) sur le banc de l’UMS est l’une des plus grosses acquisitions de la saison. Comme lui, Armel Djimoe de New Stars, Thierry Onana du Canon de Yaoundé, Fack Bayokolack de Renaissance de Ngoumou et Gérard Bakindé de l'Unisport de Bafang n'ont pas resisté à l’appel du club de Loum. Mais les recrutements effectués à Coton Sport de Garoua semblent les plus importants. Jusqu’à mardi dernier, pas moins de dix arrivées dans le club. Dernière trouvaille : l’avant-centre de Séwé Sport de San Pedro (Côte d’Ivoire), Rostand Kako. Ancien joueur de la Panthère sportive du Ndé, Kako a signé pour deux ans à Coton. Il retrouve alors un championnat qu’il connaît bien.
Idriss Ambané, joueur camerounais évoluant précédemment en Algérie, a signé à Renaissance FC de Ngoumou. Le club de Ngoumou a vu son gardien de but, Soué, rejoindre les rangs de Yong Sport Academy, vainqueur de la 54e Coupe du Cameroun. New Stars de Douala a quant à lui, accueilli le milieu défensif de Scorpion de Mbé, Eric Toukour. Le club annonce même la venue d’un attaquant centrafricain. Chaque club veut mettre les arguments de son côté sur le plan de l’effectif. Bamboutos de Mbouda, parmi les retardataires, devrait puiser dans ce qui « reste » puisque le club n’était pas préparé à jouer en Ligue 1, cette année. Le seul problème avec ces transferts c’est que l’on ne joue pas encore la carte de la transparence. Difficile de savoir à combien s’élève l’achat d’un joueur sur le marché local.
