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Dossier de la Rédaction

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Le casse-tête des fonds de contrepartie dans le Cofinancement des projets

Une concertation ouverte jeudi à Yaoundé entre le Minepat, les ordonnateurs et les directeurs de projets.

 Le constat est clair : la plupart des projets à financements conjoints éprouvent des difficultés au moment de leur exécution en raison de la mobilisation insuffisante des fonds de contrepartie (Fcp) c’est-à-dire l’argent à libérer par l’Etat. Il s’agit entre autres de l’accroissement important des besoins exprimés en fonds de contrepartie, l’inadéquation entre la demande et les besoins réels ou encore la faible coordination de la gestion des impôts, taxes et droits de douanes, et des disproportions entre les allocations du bailleur et celle du gouvernement. Selon le rapport 2013 de l’audit des Fonds de contrepartie initié par le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), le Programme élargi de vaccination (Pev), par exemple, suivant la convention, doit recevoir du gouvernement sa contrepartie annuelle au plus tard en fin septembre. Mais, le Pev risque chaque année une rupture de stocks en vaccins dûe au non-respect des engagements. Idem pour le programme bio-gaz domestique qui a connu un engagement du bailleur de cinq milliards de F (don), sur un engagement d’un milliard de Fcp en dépenses réelles. Le projet n’a perçu que 14 millions de F, ce qui compromet la poursuite de la contribution du bailleur du projet.

Le Minepat tient depuis jeudi à Yaoundé, un atelier de partage des conclusions de l’audit des Fcp et de mise à niveau des coordonnateurs des projets à financement extérieur et des représentants des maîtres d’ouvrage. A cette cérémonie présidée par Gilbert Didier Edoa, secrétaire général du Minepat, représentant le ministre, les acteurs ont été édifiés sur les procédures de mobilisation et de gestion desdits fonds en vue d’obtenir des résultats performants. « Cet atelier pose les jalons de la nouvelle orientation de la gestion des Fcp considérée plus efficace et plus efficiente qui consiste à les loger au sein de chaque administration concernée », a expliqué Gilbert Didier Edoa.

Pour une plus grande lisibilité sur la situation de chaque projet, des recommandations ont été faites. Il s’agit entre autres de vérifier la bonne maturité des projets, de renforcer l’évaluation financière des engagements pris par l’Etat dans chaque convention par l’analyse de l’impact budgétaire de chaque projet avant sa signature, d’élaborer et de transmettre au ministère des Finances un plan de décaissement des Fcp pour renforcer la prévisibilité des sollicitations au Trésor, mettre en place des dispositions permettant d’éviter les incohérences. Cette base de travail servira à la programmation et à une meilleure répartition de ces fonds pour l’exercice 2014.

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