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Dossier de la Rédaction

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Nelson Mandela reçoit l’hommage de Yaoundé I

La Faculté des Arts, Lettres et Sciences humaines de cette université a revisité l’héritage de l’ancien chef d’Etat sud-africain.

« Nelson Mandela était le plus grand juriste africain. Il a mis le droit au service d’une cause. » Cette réflexion est faite par le Pr. Magloire Ondoa de l’Université de Yaoundé II. L’enseignant, premier membre du panel à intervenir lors de la conférence publique organisée mercredi dernier à l’amphi 700, a séduit l’auditoire par la démonstration scientifique du rôle  joué par Nelson Mandela. Les agapes intellectuelles ont démarré sur les chapeaux de roue. Le Pr. Magloire Ondoa s’est également appesanti sur les spécificités de la nation sud-africaine, mosaïque de communautés. Le juriste a expliqué que Nelson Mandela a réussi à tirer son épingle du jeu parce qu’il a su intégrer beaucoup d’éléments dans la Constitution de 1996. Le Pr. Efoua Mbozo’o, doyen de la Faculté des Arts et Lettres de l’Université de Douala, est également allé dans le même sens. L’enseignant qui a vécu en Afrique du Sud a relaté des faits précis qui font de Mandela, décédé  le 5 décembre 2013,  un «patrimoine commun de l’humanité. » C’est à juste titre que la date de sa naissance, le 18 juillet 1918, a été retenue par l’Onu pour la célébration du Nelson Mandela Day.

« Mandela nous enseigne le sens du pardon. Lors de son accession au pouvoir, beaucoup de personnes avaient pensé qu’il allait faire de la vengeance. Pour cette raison, on  a assisté à une saignée d’experts sud-africains », a-t-il développé.  Le Pr. Elvis Ngollé Ngollé, enseignant des relations internationales, ancien ministre, a parlé du rayonnement international de l’Afrique du Sud à travers la figure de Mandela. Le Dr Armand Leka Essomba, lui, dans un exposé fort applaudi, soulignera la « notoriété de Nelson Mandela qui s’est construite dans l’adversité raciale. Nelson Mandela conclut et inaugure à la fois une éthique, une esthétique et une épistémologie de la pratique politique », a dit l’enseignant. Le Dr George Ewane jouait le rôle de modérateur. Le Pr Richard Laurent Omgba, doyen de la Faculté des Arts, Lettres et Sciences humaines de l’Université de Yaoundé I, a expliqué le sens de l’initiative prise par son établissement. « Le Cameroun comme l’Afrique n’a pas été insensible au décès de Nelson Mandela, un modèle », souligne le doyen qui s’investit sur le chantier de l’animation intellectuelle de la Faculté des Arts, Lettres et Sciences humaines, qui organise quasiment une conférence tous les deux mois. L’échange avec les étudiants a été aussi instructif que les exposés. A la sortie, les « cop’s » en redemandaient.

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