Le pays est l’un des six prétendants retenus vendredi dernier en Egypte, pour l’organisation de ce tournoi.
La pression monte. La candidature du Cameroun à l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations 2019 a été confirmée par la Confédération africaine de football (CAF) vendredi dernier.
L’association tenait la session de janvier, de son comité exécutif au Caire en Egypte. La candidature du Cameroun a été retenue au même titre que celles de l’Algérie, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, de la République Démocratique du Congo et de la Zambie.
De ces six postulants, le Cameroun en 1972, la Côte d’Ivoire en 1984 et l’Algérie en 1990, sont les seuls pays à avoir organisé au moins une fois, une phase finale de ce tournoi. Parmi les novices, la Zambie, championne d’Afrique 2012 est déterminée à être retenue après sa candidature rejetée en 2004 pour « manque d’infrastructures ». Chishimba Kambwili, son ministre des Sports, faisait état de la construction en cours de « deux stades ultramodernes supplémentaires » puisqu’un « stade ultra moderne a été construit dans la ville de Ndola (province de Copperbelt) » ; en plus de la construction achevée d’un autre stade de « 50 000 places à Lusaka ». La RDC, autre novice organisera la CAN juniors de 2015. Et, à ce jour, on a annoncé la fermeture des stades des Martyrs et Tata Raphael à Kinshasa. Ici, tout pourrait se jouer entre le Cameroun, la RDC et la Zambie puisque les dossiers de l’Algérie, de la Côte d’Ivoire et de la Guinée sont les seuls également retenus pour l’organisation du tournoi en 2021.
Chacun des candidats veut avoir les arguments infrastructurels de son côté parce que le 21 février prochain, lors de sa prochaine réunion du Comité exécutif, « une commission unique, composée d’experts, sera désignée pour conduire les visites d’inspection dans les pays candidats », peut-on lire dans un communiqué de la CAF. Et le vote final pour la désignation des pays-hôtes lui, se tiendra en septembre 2014.
Au ministère des Sports et de l’Education physique (Minsep) et à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), on s’active. La première marche a été franchie. Maintenant, il faut assurer. Outre les stades Omnisports de Yaoundé et Douala à réaménager, le stade de Limbe (20 000 places) est en fin de construction. On annonçait d’ailleurs la première quinzaine du mois de janvier 2014, l’exécution des travaux à 96%. Le stade de Bafoussam (20 000 places), quant à lui, est en cours de construction. Il y a aussi eu la signature d’une convention avec l’entreprise chinoise China Machinery Engineering Corporation (CMEC), en charge des projets de Limbé et Bafoussam, pour la construction dans un délai de quatre ans, des stades d’Olembe (60 000 places) et Douala (50 000 places). 42 ans après la CAN de 1972, les souvenirs sont encore frais dans les mémoires de ceux qui, à l’époque étaient adolescents et plus. Leur rêve, revivre avec les plus jeunes cette grand’messe du football continental. Et la négociation, c’est maintenant.
