Malgré de nombreuses interdictions, le téléphone portable est toujours autant utilisé par les automobilistes.
« La route ne tue pas mais c’est nous qui tuons à cause de nombreuses maladresses ». Le musicien qui a écrit ce refrain ne croyait pas si bien dire Parmi celle-ci, l’utilisation du téléphone portable. Important outil de communication, cet appareil est devenu incontournable à tel enseigne que les utilisateurs ne se soucie plus des limites de son cadre d’utilisation. Même au volant, on décroche au premier coup de sonnerie, donnant ainsi la priorité à la conversation plutôt qu’à la conduite.
De nombreuses campagnes ont été entreprises par le gouvernement dans le but de sensibiliser les automobilistes au sujet des dangers liés à l’utilisation du téléphone portable. Plusieurs ont ce pendant fait fi de cette mise en garde, insensibles aux différents incidents et accidents créés par cette technologie. Et l’on a continué à observer au détour d’une rue des chauffeurs accrochés à leur téléphone-portable, perturbant de ce fait la circulation. Les plus astucieux utilisent le kit mains-libres (écouteurs), qui permet de converser tout en étant fixé sur la route. Pourtant, la vigilance et le temps de l’automobiliste diminuent de 30 à 70% quand il est au téléphone. Face à ces multiples résistances, le gouvernement a entrepris des mesures strictes, impliquant la répression. L’amende. Fixée à 25 000 F, elle est exigible à tout conducteur surpris par la police en conversation téléphonique. Les opérateurs de téléphonie même sont entrés dans la sensibilisation à travers des panneaux qui véhiculent des messages tels que : « On ne vit pas deux fois » ou encore, « Zéro téléphone quand je conduis ».
Une synergie d’action dont les fruits sont déjà visibles. Il devient difficile à ce jour de voir des automobilistes au téléphone. Aussi n’est-on pas surpris d’entendre au bout du fil son interlocuteur murmurer : « Allô, je ne peux pas te parler, je suis au volant ». Des attitudes à encourager et à promouvoir dans un contexte marqué par un taux élevé d’accident de la circulation.