Réunis depuis mercredi à Yaoundé, les responsables de ce ministère cherchent des pistes pour mieux participer à la bonne exécution du budget de l’Etat.

 Les responsables des services centraux et déconcentrés du ministère des Marchés publics (Minmap) sont réunis depuis mercredi à Yaoundé autour du chef de ce département. C’est dans le cadre de la traditionnelle conférence annuelle. Rendue à sa deuxième session depuis la création de ce ministère, la rencontre de deux jours qui se tient dans un contexte où les attentes en matière de développement économique, social et culturel sont fortes et pressantes, s’articule autour d’un thème central : « Contribution du ministère des Marchés publics à la bonne exécution du budget de l’Etat au titre de l’exercice 2014 ». Et en ouvrant les travaux, en présence des partenaires au développement, le ministre Abba Sadou a rappelé que les interpellations du président de la République, lors de son message de fin d’année « commandent plus d’engagement, plus de détermination et un diagnostic sans complaisance des faiblesses de chaque secteur d’activités, en vue d’une plus grande cohérence des initiatives et une meilleure performance de l’action du gouvernement ».

Il sera donc question au cours de ces travaux de mettre en exergue le lien fort qui existe entre la réalisation physico-financière des projets et le taux d’exécution du budget de l’Etat, car « chaque fois qu’un projet retenu n’est pas mûr, chaque fois d’un projet mûr n’est pas programmé, chaque fois qu’un marché programmé n’est pas passé à temps et chaque fois qu’un marché passé n’est pas exécuté ou est mal exécuté, cela impacte négativement sur le taux d’exécution du budget de l’Etat », a souligné Abba Sadou. L’objectif étant de rechercher les voies et moyens pour accroître le taux d’exécution du budget de l’Etat à travers la bonne exécution des marchés publics.

Au cours d’échanges structurés, les participants à cette conférence annuelle travaillent donc à faire le point de la passation des marchés publics en 2013 pour trouver des solutions concertées à ce qui n’a pas marché et proposer les meilleures pistes pour améliorer cette activité au cœur du développement du pays. Les participants devront aussi plancher sur les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de la réforme du secteur : les rapports entre les différents acteurs de la chaîne ; la question de visa préalable dans les procédures de passation des marchés publics ; le respect des délais, la problématique des dossiers d’appel d’offres, etc. Le tout pour déboucher sur des recommandations permettant que l’action du Minmap influe positivement sur l’exécution du budget de l’Etat et contribue au renforcement de la croissance économique du Cameroun.