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Dossier de la Rédaction

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2 500 milliards de F pour adapter l’économie aux APE

C’est le montant estimé du financement d’un plan conçu à cet effet et validé mercredi à Yaoundé.

 L’évolution des échanges commerciaux du Cameroun au cours des dix dernières années traduit une ouverture de plus en plus importante vis-à-vis de l’extérieur. En effet, entre 2002 et 2012, le degré d’ouverture moyen est de 40%. Même si, de 2007 à 2012, la part de l’économie camerounaise dans les exportations mondiales des marchandises était de 0,02%. Le Cameroun qui a signé en janvier 2009 un Accord de partenariat économique (Ape)  d’étape avec l’Union européenne (Ue), appelé à être remplacé par un Ape complet- lequel l’engage à libéraliser 80% des importations en provenance de l’Ue sur une période de 15 ans- réfléchit déjà à un moyen de compenser les pertes.

Un Plan d’adaptation et de modernisation de l’économie camerounaise face à la mondialisation a ainsi été conçu avec le concours des différentes parties pour parer à toutes éventualités pouvant découler de la mise en œuvre de cet accord. «  Il s’agit de faire en sorte que le Cameroun soit présent, parce qu’il va produire, et parce qu’il veut vendre. Etre présent signifie conquérir des parts de marché d’abord au niveau local, puis sous-régional, avant même de regarder ailleurs », a expliqué Emmanuel Nganou Djoumessi, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), mercredi, à l’ouverture des travaux de l’atelier national de validation dudit plan.

Le coût du financement de ce plan d’adaptation est évalué à 2 500 milliards de F. La suggestion faite est que l’Etat puisse apporter au moins 80% des fonds. Le reste pouvant provenir de ses différents partenaires. Le plan repose sur trois axes stratégiques. Le renforcement des capacités d’offres avec la mise à niveau des entreprises, le renforcement des capacités de production et le développement des normes et de la qualité. L’autre axe concerne le développement des capacités d’exportation. Ici, on pense à mettre en place une structure de promotion des exportations, l’une des contraintes étant la faible conformité des produits locaux aux standards internationaux. Enfin, les réformes fiscales et institutionnelles liées à la mise en œuvre de l’Ape. Dans le cadre de l’Ape d’étape du Cameroun, les pertes de droits de douane atteindront 67% de leur niveau actuel à la fin du processus de libéralisation. Comme révélé hier, des études estiment entre 580 et 1 500 milliards de F, le montant des pertes de recettes par l’Etat du fait de la mise en œuvre des Ape. La mise en place des réformes institutionnelle et fiscale s’avère donc indispensable pour compenser ces pertes. L’analyse de la situation montrant que beaucoup de contribuables échappent encore à l’impôt.

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