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Dossier de la Rédaction

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Le savoir-faire manque parfois dans le montage des Dossiers d’appel d’offres

Le montage des dossiers d’appels d’offres n’est pas toujours aisé chez la plupart des maîtres d’ouvrage.

 Au ministère des Marchés publics, il est clairement reconnu que le gros problème dans la préparation des dossiers d’appels d’offres (DAO) reste le non-respect des préalables. « Ceux qui nous parviennent, ne disposent pas des études pertinentes, parce qu’un projet doit bien cerner les besoins qui se posent, les évaluer et trouver les financements capables de répondre à ces besoins. Ce qui n’est malheureusement pas le cas parce que la plupart des maîtres d’ouvrages ne respectent pas les normes. Ce sont des études qui guident le coût de l’ouvrage à construire», explique Bruno Ndongo Zinga, directeur général des marchés des infrastructures au ministère des Marchés publics (Minmap). En guise d’exemple, Bruno Ndongo Zinga avoue qu’il n’a reçu que 48 % des DAO en 2013, avec quatre à cinq mois de retard et dont la plupart étaient mal ficelés. Dans ce pourcentage, ajoute-t-il, il yen avait qui en plus du retard étaient mal ficelés. « Les Dao qui ont été reçus en 2013 ont été traités, sinon on aurait indexé injustement le Minmap. Les 52 % restants n’ont pas été envoyés au Minmap », poursuit notre interlocuteur. Cette situation tire son origine du non-respect de la programmation des marchés au cours de l’année écoulée. C’est ainsi qu’en novembre, le Minmap a reçu « 150 demandes de gré à gré » comme pour pallier ce retard criard dans la programmation des marchés.

Concernant le gré à gré, certaines sources au Minmap indiquent en guise d’exemple qu’un maître d’ouvrage aurait proposé 20 marchés de gré à gré à la même période. Pourtant, « chaque acteur est informé du marché qui l’attend et on ne donne pas un marché mais on le gagne, dans la mesure où il y a plusieurs soumissionnaires et on ne retient que le meilleur », conclut notre interlocuteur. Ici, les responsables sont clairs : « il n’y a pas de marché de gré à gré parce qu’il n’est prévu que pour des situations de monopole dans un domaine précis à l’instar de la fabrication des médicaments, pour des cas d’urgence impérieuse dictée par des circonstances à l’exemple de la défectuosité des équipements à l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen, d’un pont cassé, etc…Au Minmap, on reconnaît que cette autre procédure d’attribution des marchés réduit le soumissionnaire à la paresse, faute de concurrence, avec pour incidence l’exécution approximative des projets à réaliser sur le terrain par des entreprises qui n’ont pas prouvé qu’elles étaient à la hauteur de la tâche. Et c’est pourquoi le ministre Abba Sadou a prescrit : «  Le gré à gré est confiné à ne pas dépasser 1/10e  des marchés à passer. »

Autre problème soulevé, la non-publication à temps des DAO, les critères d’évaluation qui sont parfois rudes. « Il nous arrive parfois d’assouplir les critères de notation notamment lorsque les résultats ne sont pas concluants pour tous les soumissionnaires », rassure-t-on au Minmap. Il est même conseillé aux soumissionnaires insatisfaits de procéder aux recours lorsque le Dao est déclaré infructueux. D’après la direction générale des marchés des infrastructures, il faudrait que les maîtres d’ouvrage recrutent les spécialistes en marchés publics.


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