Le ministère de la Santé publique a longtemps dormi sur ses lauriers. Et pour André Mama Fouda, le ministre, cette situation intolérable n’a que trop duré. Malgré les efforts consentis, les indicateurs de santé demeurent insatisfaisants. Par exemple, la mortalité maternelle et infanto-juvénile constitue une préoccupation majeure. Le lien de confiance entre les populations et les hôpitaux publics s’effrite progressivement. Pourtant a rappelé le Minsanté, l’une des missions essentielles de son département ministériel est de faciliter l’accès des populations aux soins et services de santé, aux médicaments de qualité notamment pour les plus démunis et vulnérables.
Le sens des travaux de la conférence annuelle des responsables des services centraux et déconcentrés du Minsanté organisés mardi au siège de la Croix-Rouge à Yaoundé, a donc été transmis aux participants dès l’ouverture. Le thème de ces travaux : « Amélioration de l’organisation des services et la qualité des soins dans les formations sanitaires au Cameroun ». Un thème fort évocateur qui permettra aux acteurs du Minsanté de présenter les enjeux et les défis de l’amélioration des services et soins de santé dans les formations sanitaires publiques. Occasion également d’identifier et d’examiner les problèmes dans les formations sanitaires publiques. Afin de trouver des solutions aux obstacles qui empêchent que l’hôpital public joue son rôle de manière efficiente dans le système de santé national.
A l’issue de cette conférence annuelle, le ministre André Mama Fouda a reçu les vœux de nouvel an de ses collaborateurs. Nous y reviendrons dans notre prochaine édition.