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Dossier de la Rédaction

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Le 22e sommet des chefs d’Etat de l'Union africaine ouvert

Les dirigeants du continent réunis pour parler surtout agriculture depuis jeudi à Addis-Abeba.

 Comment capitaliser les atouts qu’offre l’agriculture à l’Afrique pour sa croissance inclusive et le développement durable ? C’est sur cette question liée au thème du 22e sommet des chefs d’Etats de l’Union africaine (UA), que seront centrés les travaux ouverts jeudi, pour deux jours, à Addis-Abeba. Une rencontre dont les grandes décisions ont été annoncées par la presse internationale, avant leur adoption, prévue hier, par les ministres des Affaires étrangères de l’organisation panafricaine. Selon le projet de résolutions, l’UA devrait inciter les Etats membres à tenir leur engagement de consacrer 10% de leur budget à l’agriculture, annonce Rfi. Le budget de l’Union y est également abordé, et s’élève à près de 400 millions de dollars (2200 milliards de F), ajoute la chaine radio française. Dix pays feront aussi leur entrée au Conseil de paix et de sécurité de l’UA, lit-on dans le document qui fait 50 pages. En outre, l’Union africaine s’engage à adopter des mécanismes pour mieux venir en aide aux populations déplacées.

Par contre, les mesures politiques sur les conflits en cours, qui devaient être annoncées hier en soirée lors d’un conseil de paix et de sécurité, étaient encore attendues lorsque nous mettions sous presse. Des  crises qui devraient encore, malgré le thème portant sur la sécurité alimentaire, dominer les travaux. C’est du moins ce que déplore un collectif d’Ong qui a appelé dimanche à Addis-Abeba l’UA à mieux s’intéresser à l’avenir aux signes précurseurs de ces conflits.

Une alarme qui met en exergue les défaillances de l’organisation panafricaine, qui a fêté l’an dernier son cinquantenaire. Son management a d’ailleurs organisé dimanche un conclave à Bahir Dar, à 400 km d’Addis-Abeba, avec les ministres africains des Affaires étrangères, dans l’optique de rectifier le tir à long terme. Les participants se sont penchés à huis clos sur l’agenda 2063, un plan directeur pour le développement l’Afrique dans 50 ans, dont l’objectif est de donner un nouveau souffle à l’UA. La président de la commission, Nkosazana Dlamini-Zuma a délivré à l’occasion un discours innovant, présenté comme un e-mail de vœux transmis à un hypothétique Kwamé Nkrumah en 2063. Elle y décrit un continent où les Etats sont parvenus à une confédération en 2061, toutes les capitales étant reliées par un TGV, le  continent, champion de l’économie verte et la troisième économie du monde abritant la capitale de la mode à Kinshasa... Mais « Cela a pris du temps, car les grandes nations du continent n’ont pas joué leur rôle de locomotive », a souligné Nkosazana Dlamini-Zuma, non sans condamner la longue sollicitation des pays africains vis-à-vis des pays donateurs ou « partenaires ». Un rêve dont l’histoire pourrait se souvenir, que n’ont cependant pas apprécié les diplomates occidentaux. « C’est bien d’élaborer de belles ambitions. Mais surtout, qu’on ne nous demande pas, après, de mettre la main à la poche pour les financer ! », s’est, selon Rfi, exclamé un diplomate, sous le couvert de l’anonymat.

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