Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

gare aux vigiles voleurs

Dès que possible, ils sévissent sur le lieu de service, ces gardiens qui ne sont pas tous des anges.

On connaissait l’escroquerie de proximité, caractérisant les premiers pas d’un feyman (il « frappe » dans son entourage). Depuis peu, un fait similaire se produit à Douala. Des vigiles qui volent dans les endroits qu’ils sont censés sécuriser. La police a mis la main, récemment, sur un gang ayant opéré au Tennis club de Bonanjo. Ecran plat, matériel de sport, etc. constituaient le butin. Dans la bande, le vigile – facilitateur des coups.

La gendarmerie, elle, a interrompu le voyage du sieur Bongana à Edéa. Elle a également brisé les rêves que ce père de famille, qui se déplaçait avec femme et enfants, caressait après le coup perpétré chez sa patronne à Bonapriso, ce mois de janvier. Une dizaine de millions de francs emportés, après une fouille de la maison. La maîtresse de maison à l’église, la ménagère sortie, le bonhomme s’était retrouvé seul. Il n’en a pas fallu plus pour que son vrai visage apparaisse. Le vigile était un bandit en uniforme de vigile.

D’autres cas sont évoqués dans la cité capitale. Ce gardien, à Akwa, en train d’apporter son « aide » à des déménageurs nocturnes. Mais le taxi bien chargé transportait, apprendront plus tard des témoins de la scène, des effets volés. « Il y en a qui sont là non pas pour faire leur travail, mais pour enregistrer des informations sur les mouvements des gens, afin de pouvoir bien opérer le moment venu », croit savoir Anne-Lisette M., cadre dont le lieu de service, à Bali, a été « visité » plusieurs fois alors qu’un vigile y office… L’opinion de la jeune femme est arrêtée sur le sujet : en cas de vol, il faudrait d’abord interpeler le gardien des lieux. Ou au moins, le tenir à l’œil.

A côté du problème d’agents de sécurité indélicats, il en existe un autre. Un vigile honnête mais qui dort pendant presque toute la nuit, n’est pas pour rassurer non plus. Germaine D., communicatrice en service à Bonanjo se souvient d’avoir surpris celui de son entreprise en plein dans les bras de Morphée lors d’un tour imprévu au bureau. Sommeil profond, sous une moustiquaire, s’il vous plaît ! Cela dit, le type avait gardé son uniforme…

Si, s’agissant des malfrats, il n’y a pas d’excuse recevable, quelques observateurs expliquent, pour le cas des « dormeurs », que le métier de vigile n’engraissant pas vraiment son homme, beaucoup mènent une autre activité en journée. Et, à moins de souffrir d’insomnie chronique, plongent dans un sommeil réparateur la nuit venue. De quoi vous pousser à ne dormir que d’un œil.



Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière