C’est à travers un séminaire de deux jours, organisé au camp Gpign, jeudi dernier à Mbankomo.

C’est une arme non létale. Elle ne peut donc pas ôter la vie. Seulement le flash ball super pro et tactique, a la particularité de neutraliser et mettre la cible momentanément hors d’état de nuire. Pendant deux jours, 48 stagiaires ont été formés aux techniques d’utilisation de cette arme. Notamment, 23 gendarmes du groupement polyvalent d’intervention de la gendarmerie nationale (Gpign) et 25 des autres légions de la gendarmerie. La formation s’est déroulée sous la houlette d’un adjudant et d’un chef d’escadron de la gendarmerie française.

Ces armes non létales ont de type flash-ball super pro et tactique.  Ils ont été acquis en France par le gouvernement camerounais. Avec une phase théorique et une autre pratique, ils ont appris la manipulation de l’arme ainsi que la maîtrise des foules dans différentes situations.

Une formation de plus qui vient permettre aux forces de défense de faire face aux émeutes et autres manifestations de nature à troubler l’ordre public. Le général de division xxx, représentant du Secrétaire d’Etat à la Défense, a exprimé sa satisfaction quant à la réussite de ce stage, qui se traduit par la parfaite maîtrise de cette arme par les apprenants. « xxx », a-t-il déclaré. En effet la cérémonie à été ponctuée par des exercices de tirs et des simulations des scènes de maîtrise d’une foule de manifestants en situation de conflits. Un exercice auquel le général xxx s’est volonté prêté sous la conduite des deux moniteurs français. A la fin, les apprenants ont reçu leur attestation de fin de stage de mains du général de division xxx, du Comandant du Gpic, le chef d’escadron Kola et des autres hauts gradés de l’armée. Ils sont désormais des ambassadeurs Chacun d’entre eux iront à leur tour  enseigner la manipulation du flash ball au sein de leur corps respectifs.