Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Les Marécages dans l’urgence de la préservation

L’exigence a été faite par le Minepded vendredi dernier en prélude à la 17e journée mondiale des zones humides célébrée dimanche.

Les marchés de Yaoundé sont de plus en plus approvisionnés en produits viviers de contre-saison à l’exemple du maïs, des condiments verts, des légumes, du piment, de la tomate, etc. C’est que de nombreux agriculteurs se sont lancés dans la culture des marécages encore appelé « élobi ». Seulement, ceux-ci, pour accroître leur rendement, font appel aux engrais chimiques. Jules Faustin Ekanga, agriculteur des zones humides à Ayos avoue dépenser 50 000 F par an pour les fongicides. C’est que la plupart d’entre-eux ne sont pas informés des conséquences négatives de l’utilisation des produits chimiques tant sur les espaces à cultiver que sur l’eau et les produits vivriers. Et c’est dans l’optique de préserver ces zones que la 17e journée des zones humides s’est célébrée vendredi dernier par anticipation sous le thème : « Zones humides et Agriculture, cultivons le partenariat », au lieu de dimanche jour proprement dit de la célébration parce que n’étant pas ouvrable.

A cette occasion, le secrétaire général du ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (Minepded), Akwa Patrick Kum, représentant le ministre, a exigé des mesures efficaces pour inverser la tendance. Selon lui, les zones humides (marécages, lacs, cours d’eau, etc.) qui couvrent près de 70% du territoire national sont menacées par une demande croissante des terres et de l’eau pour l’agriculture. « Si rien n’est fait, nous courons le risque de compromettre l’équilibre naturel et d’entraîner la paupérisation des populations qui dépendent de ces milieux pour leur survie », a-t-il rappelé. C’est pourquoi, il est désormais conseillé aux cultivateurs des marécages et bas-fonds, l’utilisation des engrais d’origine animale pour fertiliser les cultures et pour l’aquaculture.

Ainsi, pour une gestion rationnelle des zones humides, les actions à mener reposent entre autres sur l’élaboration d’une carte d’objectifs de qualité à savoir un guide communal des acteurs concernés par l’eau, l’élaboration du schéma communal à vocation piscicole afin de disposer d’un recueil des données sur le milieu aquatique de la commune et la signature d’un contrat de rivière fixant les règles de mise en valeur ou de reconquête des cours d’eau.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière