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Dossier de la Rédaction

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Humour: Charlotte Ntamack en grande première

La comédienne a fait une belle entrée dans l’univers du one man show vendredi à Yaoundé.

Un stand-up au féminin, chaleureux, voluptueux. Et non, pas du tout sexiste. Car, Charlotte Ntamack dans son show « Don’t Cry » a semblé en mission, contre les femmes. C’est qu’elles en ont pris pour leur grade. Les catégories de femmes les plus inavouées sont répertoriées dans ce spectacle humoristique. Les jeunes filles, les « yoyettes », les « maters », les joueuses, les collègues, on ne citera pas le reste histoire de ne pas gâcher le suspense ou griller les cartes de ces croqueuses d’hommes. Charlotte Ntamack que l’on a découverte ou redécouverte toujours aussi espiègle sur les planches de l’Institut français du Cameroun à Yaoundé, s’est renouvelée. Dès les premières lueurs du spectacle, la jeune humoriste ne s’est pas éloignée de ce texte fétiche sur « shasha » et le téléphone portable de son adultère de mari, proposé durant le Valery Ndongo Comedy Club en juillet 2013.

Passée cette période de révision, elle est rentrée sans anicroche dans son projet brand new. Cette haute trahison de la gente féminine est sortie du chapeau avec humour. Toutes les petites cachotteries, les astuces de drague et d’« escroquerie » version féminine sont toutes mises hors du placard. C’est à peine si les spectateurs masculins n’ont pas pris de notes pour qu’on ne les y reprenne plus. Un thème matraque incarné par une comédienne au talent certain. Charlotte Ntamack brise les barrières du modèle pratique et se forge sa propre personnalité. Il y a quelques mois avec le Valery Ndongo Comedy Club, Charlotte, alors Ngo Ntamack, nous offrait une énergique copie de Claudia Tagbo, l’humoriste ivoirienne dévoilée par le Jamel Comedy Club. Mais vendredi dernier, c’est une femme sûre et décidée à se tailler un visage frais et unique qui s’est imposée. Jetée sur scène toute seule, sans une confrérie d’humoristes panafricains à ses côtés, elle ne s’est pas pour autant sentie dépassée. Elle a assuré deux heures de show entre transitions cocasses et autodérision.

Une franchise très peu dissimulée par des textes souvent provocateurs, mais toujours dans le ton du rire, même quand il faut parler d’opération Epervier, de corruption, d’adultère, de cougars ou de gigolos. La femme est utilisée comme un projecteur sur les affres de la société, qu’elle cache tant bien que mal derrière ses formes généreuses. Sur la scène de l’IFC vendredi dernier, cette femme-là avait à la fois tout pour plaire et tout pour être détestée. Charlotte Ntamack, avec « Don’t Cry », a égayé une salle comble de l’IFC. Quoi que certains « camerounismes » ont laissé des spectateurs expatriés sur leur fin. A revoir, pour éviter un plafonnement local de sa carrière et favoriser peut-être une éventuelle conquête des planches d’ailleurs. C’est déterminée qu’elle poursuivra très bientôt la promotion de ce stand-up offert en première mondiale.

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