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Dossier de la Rédaction

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Encore des troubles en Libye

  L’influence des groupes armés freine le retour à la normale dans le pays.

Les nouvelle autorités libyennes sont loin d’en avoir fini avec les troubles et ne sont pas prêtes à envisager la fin de la transition. La semaine dernière, des membres d’un groupe armé et les forces spéciales libyennes s’affrontaient à Benghazi après l’enlèvement du fils du chef local de ces forces. Un scénario conflictuel fréquent dans une région de l’Est qui a déclaré son autonomie depuis plusieurs mois. Le gouvernement de la « Cyrénaïque » s’est même autorisé en début janvier, à vendre du brut, alors que depuis des mois, les milices armées et les tribus bloquent des ports pétroliers du pays, occasionnant à l’Etat des pertes de l’ordre de 10 milliards de dollars (5 500 milliards de F), selon Jeune Afrique. Dans le sud du pays, des groupes armés proches de Kadhafi notamment, auraient attaqué plusieurs localités, suscitant l’idée d’une nouvelle intervention internationale.

Une situation qui met à mal l’autorité de l’Etat et  accentue le vide sécuritaire dans ce pays où la révolution se sera faite avec l’intervention de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan) sous mandat de l’Onu. Ici, la crise aura fait 25 000 morts, selon Moustapha Abdeljalil, l’ancien président du Conseil national de transition (CNT). Bien plus qu’en Tunisie voisine (338 morts). Le conflit a été suivi d’une purge des collaborateurs du régime déchu dans les institutions du pays. Laquelle a valu son poste au président du Congrès général national, Mohamed al-Megaryef. Le Premier ministre Ali Zeidan, reste lui aussi, menacé d’exclusion. Une querelle, alimentée notamment par les islamistes, qui persiste alors que les revendications formulées par les manifestants sont loin d’avoir été toutes satisfaites.

Parmi les objectifs affichés dès le 15 février 2011 par les révolutionnaires, figuraient pourtant la liberté d’expression, la fin du monopole de la famille Kadhafi sur l’économie, la réduction du chômage (30%). Aujourd’hui, le gouvernement peine même à donner satisfaction aux exigences de financement du Trésor et à payer les salaires des fonctionnaires, révèle africanmanager.com. Nombre d’analystes et médias parlent d’une nette régression à divers niveaux dans ce pays qui était parmi les plus riches du continent africain.

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