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Dossier de la Rédaction

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Ndzinga Amougou casse sa plume

Ndzinga AmougouLe chef service Etranger de Cameroon Tribune est décédé dimanche dernier à Yaoundé des suites d’une courte maladie.

Dans sa lâcheté, la mort a encore frappé Cameroon Tribune. Dans la soirée de dimanche, elle a arraché brutalement Ndzinga Amougou à l’affection de sa famille, de ses amis, de ses collègues. « Monsieur Ndzinga » comme ses jeunes confrères l’appelaient affectueusement quitte la scène. Le chef du service Etranger de CT fait sa dernière apparition à la Sopecam à la deuxième semaine du mois de janvier 2014. Il traîne sa bonhommie habituelle. Son dernier article ?  Il rédige « les gens », un texte de 500 signes consacré à Janet Yellen, présidente de la Réserve fédérale américaine depuis le 1er février dernier. « Monsieur Ndzinga » disparaît ensuite de la circulation. Pour de bon ! La raison ? Il est victime d’un accident de la circulation à Yaoundé. Comme dégâts, sa rotule est déplacée. Apparemment, il s’en sort relativement bien, croit-on savoir puisque l’infortuné continue de répandre sa bonne humeur. Il est néanmoins interné pendant une semaine dans une clinique au quartier Tsinga pour y recevoir des soins. Dimanche dernier, il sort de la clinique vers 14h. Arrivé chez lui, il est pris d’un malaise. Sa famille le transporte à l’hôpital central de Yaoundé où il décèdera quelques heures plus tard. Ndzinga Amougou meurt à l’âge de 63 ans, laissant sa famille dans l’émoi et ses confrères sans voix. Il laisse également inconsolable maman Akamse, sa génitrice qu’il allait voir à Mbankomo tous les week-ends.Ndzinga Amougou

De 1987 à 1989, il avait dirigé le service Etranger avant d’être muté au service Société de 1989 à 1992. «Lorsque j’arrive à CT en 1992, il est mon premier chef. Il dirigeait alors le service Société », lâche sobrement Haman Mana, DP de Le Jour qui croit toujours à une « blague » lorsqu’on parle du décès de Ndzinga Amougou, homme sans problèmes. Le disparu connaît la rédaction de CT par cœur. Maison qu’il intègre en 1975 comme reporter. A ce titre, il est considéré comme l’un des pionniers du quotidien national bilingue. Passionné de journalisme, il va se former à l’Ecole supérieure internationale de journalisme de Yaoundé de 1980 à 1983. A l’Esijy, il est l’un des fondateurs de «  Le Scorpion », journal satirique. Le natif de Mbankomo est alors « l’un des meilleurs chroniqueurs de ce journal. Il avait un humour raffiné », se souvient Monda Bakoa, l’un de ses amis. Les deux amis qui ne se quittaient quasiment pas partageaient d’ailleurs le même bureau. Ndzinga Amougou, le blagueur, arrivait toujours à arracher un sourire. Il était le principal animateur de la conférence de rédaction. Journaliste principal hors échelle, Ndzinga Amougou avait toujours un dictionnaire sur sa table de travail. Hugues Marcel Tchoua, l’un de ses collaborateurs au service Etranger, pense que « Monsieur Ndzinga était un père pour lui. Il était le journaliste le plus cultivé de la rédaction ». En plus, il était le trait d’union entre les générations. « Un être vous manque et tout est dépeuplé », disait le poète. Ndzinga Amougou manque déjà à CT.



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