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Dossier de la Rédaction

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Des transporteurs à la peine en zone CEMAC

Le coût de l’activité rappelé mardi à l’ouverture de la semaine de la facilitation des transports et du transit dans la sous-région.

Les coûts et les prix de transport routiers de transit en Afrique centrale, spécialement sur les corridors Douala-Bangui et Douala-N’djamena, sont parmi les plus élevés au monde, et en tout cas les plus hauts du continent. « 21 centimes de dollar par tonne et par kilomètre », soit plus de 100 F, a indiqué mardi, 4 février, Stéphan Garnier, de la Banque mondiale (BM), à l’ouverture de la Semaine de la Facilitation des transports et du transit en zone Cemac à l’hôtel Sawa. En Afrique de l’ouest de l’est, ce coût oscille entre « 6 et 8 centimes de dollar (entre 29 et 39 F) », et il est de « 5 centimes de dollar (environ 25 F) » en Afrique australe, poursuivi le représentant du directeur des Opérations de l’institution.

La cherté de l’activité en zone Cemac a évidemment un impact négatif sur la compétitivité des économies. D’autant plus que certaines causes de ce coût élevé sont « de nombreux barrages et postes de contrôles parfois illégaux » que les transporteurs rencontrent sur leur chemin. Moralité, il faut, d’urgence, lever de tels obstacles, tout en œuvrant à l’amélioration des performances et de la compétitivité du port de Douala, et en investissant dans le renforcement des capacités des acteurs du transport et du transit. D’ici là, pour Stéphan Garnier, « le chemin de la facilitation est encore long. »

Ce chemin, le gouvernement l’arpente déjà. Louis Paul Motaze, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, en donnera des exemples. Le Secrétaire général des services du Premier ministre, et président du comité de pilotage du projet de mise en œuvre de la dématérialisation des procédures du commerce extérieur, a rappelé les efforts du gouvernement en la matière. Lesquels ont abouti à une réduction des délais de passage au port de 19 à 10 jours en moyenne, à une meilleure sécurisation du transit grâce à la géo localisation, à un meilleur suivi électronique des marchandises en transit, etc. « De nombreux efforts méritent encore d’être consentis », a-t-il néanmoins reconnu.

Organisée conjointement par la Cemac et la Banque mondiale, la semaine ouverte hier est la deuxième du genre après celle tenue en septembre 2012 toujours à Douala. Elle couvrira plusieurs sujets à caractère régional : la mise en œuvre du nouveau régime de transit en zone Cemac, la réduction des tracasseries et autres pratiques anormales sur les corridors, le dialogue sur les systèmes électroniques de suivi des cargaisons sur les corridors, le programme de dématérialisation des procédures du commerce extérieur, la réduction des délais de passage portuaire, l’amélioration des performances et la compétitivité du port de Douala, la sécurité routière etc.

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